Le corps humain a une limite de récupération après un stress
Pixabay/Volfdrag
Menée par les équipes de la société Gero, basée à Singapour, cette étude publiée dans Nature Communications le 25 mai 2021 est d’ordre conceptuel : elle se base sur les données de santé recueillies auprès de volontaires par le biais d’une application iPhone. Ces données ont permis d’analyser la capacité du corps humain à récupérer après un « stress », au sens large du terme. Or, il semblerait que cette capacité se réduit avec le temps.
Ainsi, les chercheurs ont pu définir que cette capacité de récupération est d’environ 2 semaines chez les adultes en bonne santé âgés de 40 ans. Elle s’allonge par la suite atteignant 6 semaines chez les personnes en bonne santé de 80 ans. À partir de ces données, Gero, dans son communiqué, explique que l’extrapolation de cette durée de récupération permet d’établir qu’une « totale perte de résilience du corps humain » survient à un âge situé entre 120 et 150 ans.
Ainsi, les chercheurs ont pu définir que cette capacité de récupération est d’environ 2 semaines chez les adultes en bonne santé âgés de 40 ans. Elle s’allonge par la suite atteignant 6 semaines chez les personnes en bonne santé de 80 ans. À partir de ces données, Gero, dans son communiqué, explique que l’extrapolation de cette durée de récupération permet d’établir qu’une « totale perte de résilience du corps humain » survient à un âge situé entre 120 et 150 ans.
La fin de la quête de l’immortalité ?
Cette étude est une avancée majeure : elle permet de dire que l’être humain ne peut théoriquement pas être immortel, en tout cas dans la situation génétique actuelle. Ainsi, ce pourrait être la fin de la recherche de l’immortalité qui a marqué des milliers d’années de recherches plus ou moins scientifiques.
Ce n’est pas tout à fait l’avis d’un des co-auteurs de l’étude, Andrei Gurkov : il estime que « la mise au point de véritables thérapies anti-âge » pourrait changer la situation et allonger la longévité maximale de l’Homme.
Ce n’est pas tout à fait l’avis d’un des co-auteurs de l’étude, Andrei Gurkov : il estime que « la mise au point de véritables thérapies anti-âge » pourrait changer la situation et allonger la longévité maximale de l’Homme.