Tim Berners-Lee vend… le code source d’Internet
Lorsqu’il a annoncé son intention de vendre le code source d’Internet, qu’il a créé entre 1990 et 1991, Tim Berners-Lee avait fait sensation. Le code source de l’outil qui a révolutionné le monde et « changé tous les aspects » du quotidien, comme l’a déclaré Cassandra Hatton, vice-présidente de la maison d’enchères Sotheby’s, a une importance autant historique que technologique majeure. Les collectionneurs et investisseurs étaient donc, sans surprise, au rendez-vous.
D’autant plus que son créateur ne l’a jamais breveté : Internet est libre de droits. Impossible donc, jusqu’à présent, de le « vendre » car une copie peut être réalisée par toute personne. Mais les NFT ont changé la donne, et Tim Berners-Lee a voulu en profiter. Sans toutefois vouloir faire des profits pour autant.
D’autant plus que son créateur ne l’a jamais breveté : Internet est libre de droits. Impossible donc, jusqu’à présent, de le « vendre » car une copie peut être réalisée par toute personne. Mais les NFT ont changé la donne, et Tim Berners-Lee a voulu en profiter. Sans toutefois vouloir faire des profits pour autant.
Les revenus de la vente reversés aux oeuvres de charité
L’enchère aura duré une semaine : le lot proposé, certifié par la Blockchain, était historique. Il s’agit d’une vidéo des quelque 10.000 lignes de code écrites par Tim Berners-Lee ainsi que d’une lettre signée par le créateur du World Wide Web. Finalement, le lot aura été adjugé pour la coquette somme de 5,4 millions de dollars, bien loin de la valeur d’Internet qu’il serait quasiment impossible de quantifier.
Le Britannique n’a toutefois pas l’intention de garder cet argent pour lui : fidèle à sa volonté d’un Internet libre et, surtout, Open Source, donc sans brevets et accessible à tous, il a déclaré que l’ensemble des revenus de la vente serait reversé à des oeuvres de charité, ce qui n’a pas manqué de participer à la hausse du prix de vente final.
Le Britannique n’a toutefois pas l’intention de garder cet argent pour lui : fidèle à sa volonté d’un Internet libre et, surtout, Open Source, donc sans brevets et accessible à tous, il a déclaré que l’ensemble des revenus de la vente serait reversé à des oeuvres de charité, ce qui n’a pas manqué de participer à la hausse du prix de vente final.