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Trois évasions en un an et demi, il est temps de se poser des questions. « Mercredi 31 août, vers quatre heures du matin, un détenu de la maison d’arrêt de Beleyme, à Périgueux, en Dordogne, s’est évadé de l’établissement pénitentiaire en écartant à la force de ses bras les barreaux de sa cellule, située au deuxième étage du bâtiment de la détention. Les surveillants de la prison se sont aperçus de son absence vers 14 heures, soit dix heures après son départ » nous raconte Le Monde.
« Il aurait profité des travaux en cours dans la maison d’arrêt pour escalader le mur d’enceinte grâce à l’une des poutrelles de métal prévue pour la construction d’un dôme antiprojection. Cette structure recouvrira à la fin de l’année l’intégralité des espaces de promenade de la prison, où atterrissent encore les téléphones et les pochons de stupéfiants jetés depuis la rue au-dessus des murs d’enceinte. Le fuyard a été vu, lors d’un visionnage a posteriori, par les caméras de la prison en train d’enjamber la fenêtre de sa cellule. Il aurait mis un peu moins d’une demi-heure pour quitter les lieux » précise le quotidien.
L’an dernier, deux détenus moldaves condamnés dans deux affaires de banditismes distinctes s’étaient évadés eux-aussi dans un scénario à la Dalton : « Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 février 2021, les deux hommes avaient scié les barreaux de leur cellule avec une scie fabriquée par leurs soins. Ils étaient ensuite montés sur le toit avant de sauter dans la cour. De là, ils avaient pénétré dans un bâtiment de l’administration situé à l’avant de la prison et scié les barreaux d’une fenêtre pour rejoindre l’extérieur. Le plus jeune des deux fugitifs avait été arrêté en Italie en mai 2021. Son acolyte court toujours ».
Une enquête administrative de l’inspection des prisons a été ouverte, elle permettra notamment de vérifier si, comme le disent les syndicats, aucune mesure concrète n’a été prise entre les deux évasions.
« Il aurait profité des travaux en cours dans la maison d’arrêt pour escalader le mur d’enceinte grâce à l’une des poutrelles de métal prévue pour la construction d’un dôme antiprojection. Cette structure recouvrira à la fin de l’année l’intégralité des espaces de promenade de la prison, où atterrissent encore les téléphones et les pochons de stupéfiants jetés depuis la rue au-dessus des murs d’enceinte. Le fuyard a été vu, lors d’un visionnage a posteriori, par les caméras de la prison en train d’enjamber la fenêtre de sa cellule. Il aurait mis un peu moins d’une demi-heure pour quitter les lieux » précise le quotidien.
L’an dernier, deux détenus moldaves condamnés dans deux affaires de banditismes distinctes s’étaient évadés eux-aussi dans un scénario à la Dalton : « Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 février 2021, les deux hommes avaient scié les barreaux de leur cellule avec une scie fabriquée par leurs soins. Ils étaient ensuite montés sur le toit avant de sauter dans la cour. De là, ils avaient pénétré dans un bâtiment de l’administration situé à l’avant de la prison et scié les barreaux d’une fenêtre pour rejoindre l’extérieur. Le plus jeune des deux fugitifs avait été arrêté en Italie en mai 2021. Son acolyte court toujours ».
Une enquête administrative de l’inspection des prisons a été ouverte, elle permettra notamment de vérifier si, comme le disent les syndicats, aucune mesure concrète n’a été prise entre les deux évasions.