Un scandale d’espionnage mondial
Le Monde associé au Guaridan, au Washington Post et à 14 autres médias à travers le monde, a publié dimanche 18 juillet 2021, une enquête révélant l’espionnage de plusieurs milliers de personnes, journalistes, élus, diplomates ou encore militants par le biais du logiciel d’espionnage israélien Pegasus, développé par la société NSO Group.
Le logiciel une fois introduit dans le téléphone permettait d’avoir accès aux appels, aux messages, mais aussi aux photos et contacts du propriétaire. Les organisations Forbidden Stories et Amnesty International ont eu accès à une liste de 50.000 numéros de téléphone dressée en 2016. Ces numéros étaient la cible d’espionnage de la part des services secrets marocains.
Le logiciel une fois introduit dans le téléphone permettait d’avoir accès aux appels, aux messages, mais aussi aux photos et contacts du propriétaire. Les organisations Forbidden Stories et Amnesty International ont eu accès à une liste de 50.000 numéros de téléphone dressée en 2016. Ces numéros étaient la cible d’espionnage de la part des services secrets marocains.
Les plaintes se multiplient
Parmi les victimes françaises de cet espionnage de masse, des journalistes du Canard Enchaîné ou encore de Médiapart. Médiapart a décidé de déposer plainte contre X comme le confirme le président de la société d’édition du journal, Michel Gaillard. Lébaïg Bredoux, journaliste de Médiapart et victime a porté plainte auprès du procureur de la République de Paris. Parmi les victimes étrangères, le journaliste mexicain Cecilio Pineda Birto, abattu il y a quelques semaines.
On dénombre pour le moment un minimum de 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains et 65 chefs d’entreprises parmi les numéros espionnés. Les journalistes les plus concernés sont les correspondants à l’étranger de France 24 et de l’AFP. Ursula Von der Leyen juge « inacceptable » cet espionnage mais estime que les faits doivent encore être vérifiés. La présidente de la Commission européenne rappelle que « La liberté de la presse est une valeur centrale de l’Union européenne ».
On dénombre pour le moment un minimum de 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains et 65 chefs d’entreprises parmi les numéros espionnés. Les journalistes les plus concernés sont les correspondants à l’étranger de France 24 et de l’AFP. Ursula Von der Leyen juge « inacceptable » cet espionnage mais estime que les faits doivent encore être vérifiés. La présidente de la Commission européenne rappelle que « La liberté de la presse est une valeur centrale de l’Union européenne ».