Le volume des boissons n’est pas respecté
L'étude, conduite par une association de consommateurs, a évalué le volume de boissons servies dans plusieurs milliers d'établissements à travers le pays. Les résultats sont préoccupants : une majorité des boissons ne respectent pas le volume indiqué sur les menus. Les consommateurs payent souvent pour une quantité de boisson qu'ils ne reçoivent pas en totalité. L'association a mesuré chaque boisson servie et comparé ces mesures aux standards légaux et aux volumes affichés.
Les écarts constatés montrent une tendance généralisée à sous-remplir les verres, au détriment des consommateurs. Selon l’étude, en effet, pas moins de 70% des verres étaient sous-remplis. Le record ? Un pub de Walsall qui remplirait ses verres 15% de moins que ce qui est légal.
Les écarts constatés montrent une tendance généralisée à sous-remplir les verres, au détriment des consommateurs. Selon l’étude, en effet, pas moins de 70% des verres étaient sous-remplis. Le record ? Un pub de Walsall qui remplirait ses verres 15% de moins que ce qui est légal.
Les consommateurs perdent des dizaines d’euros
Cette pratique a des conséquences financières directes pour les consommateurs. En payant pour une pinte de bière ou un verre de vin, ils s'attendent à recevoir la quantité affichée, mais se retrouvent souvent avec moins. Selon l’association, un buveur régulier paierait ainsi environ 103 euros de plus chaque année pour sa bière, et même 134 euros pour un buveur de vin.
« Pour tout ce qui manque, en particulier si c'est plus que 5%, vous devez demander au personnel du bar un complément immédiat. Vous avez tout à fait le droit de le faire et le personnel doit se conformer et répondre à cette demande », rappelle Nik Antona, président de l’association Campaign for real ale qui défend les intérêts des consommateurs d’alcool au Royaume-Uni.
« Pour tout ce qui manque, en particulier si c'est plus que 5%, vous devez demander au personnel du bar un complément immédiat. Vous avez tout à fait le droit de le faire et le personnel doit se conformer et répondre à cette demande », rappelle Nik Antona, président de l’association Campaign for real ale qui défend les intérêts des consommateurs d’alcool au Royaume-Uni.