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Nez qui coule, yeux rouges et problèmes respiratoires ne riment pas forcément avec Covid-19. Fin mars, le printemps ouvre la saison des allergies au pollen qui peuvent avoir de sérieuses conséquences chez certaines personnes. « Les symptômes peuvent en effet être similaires : une rhinite allergique se manifeste certes par le nez qui coule, qui gratte, les yeux rouges et des éternuements, mais s'accompagne également de problèmes respiratoires (asthme), de quintes de toux et parfois de courbatures. Les mêmes symptômes que l'on observe chez les personnes positives au Covid-19. Difficile donc de faire la différence. Le docteur Christian Noirot, allergologue à Brunoy, dans l'Essonne, nous aide à y voir plus clair » écrit en introduction d’un article à ce sujet Pourquoi docteur .
« La perte d'odorat provoquée par la rhinite allergique est généralement légère et résulte de la congestion du nez, alors qu'on parle d'une chute d'odorat et de goût franche et sèche dans le cas d'une contamination au Covid-19. La rhinite allergique se repère très facilement cliniquement et les symptômes s'apaisent facilement avec un traitement antihistaminique, contrairement à ceux du Covid-19. Les personnes allergiques éternuent, toussent, ont les yeux larmoyants, le nez qui gratte, qui coule… Ces signes n'apparaissent généralement pas lors d'une infection au coronavirus » explique le docteur spécialisé.
Toute l’inquiétude repose sur le fait que le Covid-19 n’est pas encore bien compris ou plutôt que ses symptômes sont souvent très similaires à ceux d’autres maladies bénignes. Mais en cette période où la surcharge des hôpitaux est le danger le plus immédiat, une allergie n’est clairement pas une bonne raison pour aller à l’hôpital. « Il n'y a aucune urgence pour faire des tests aux pollens. La personne allergique peut se faire prescrire par son médecin traitant (grâce à la téléconsultation par exemple, NDLR) du collyre pour les yeux s'il y a conjonctivite, des antihistaminiques, éventuellement un traitement pour les bronches comme des corticoïdes inhalés (rappelons après la polémique sur l'Ibuprofène, qu'il n'y a aucune contre-indication pour les toux spasmodiques et l'asthme, et qu'il faut maintenir les corticoïdes pour les rhinites et les asthmes allergiques) ou encore un bronchodilatateur. Si le médecin traitant est saturé en raison de l'épidémie, les patients peuvent aller à la pharmacie ou des traitements antihistaminiques sont vendus sans ordonnance » précise l’allergologue interrogé par Pourquoi Docteur.
« La perte d'odorat provoquée par la rhinite allergique est généralement légère et résulte de la congestion du nez, alors qu'on parle d'une chute d'odorat et de goût franche et sèche dans le cas d'une contamination au Covid-19. La rhinite allergique se repère très facilement cliniquement et les symptômes s'apaisent facilement avec un traitement antihistaminique, contrairement à ceux du Covid-19. Les personnes allergiques éternuent, toussent, ont les yeux larmoyants, le nez qui gratte, qui coule… Ces signes n'apparaissent généralement pas lors d'une infection au coronavirus » explique le docteur spécialisé.
Toute l’inquiétude repose sur le fait que le Covid-19 n’est pas encore bien compris ou plutôt que ses symptômes sont souvent très similaires à ceux d’autres maladies bénignes. Mais en cette période où la surcharge des hôpitaux est le danger le plus immédiat, une allergie n’est clairement pas une bonne raison pour aller à l’hôpital. « Il n'y a aucune urgence pour faire des tests aux pollens. La personne allergique peut se faire prescrire par son médecin traitant (grâce à la téléconsultation par exemple, NDLR) du collyre pour les yeux s'il y a conjonctivite, des antihistaminiques, éventuellement un traitement pour les bronches comme des corticoïdes inhalés (rappelons après la polémique sur l'Ibuprofène, qu'il n'y a aucune contre-indication pour les toux spasmodiques et l'asthme, et qu'il faut maintenir les corticoïdes pour les rhinites et les asthmes allergiques) ou encore un bronchodilatateur. Si le médecin traitant est saturé en raison de l'épidémie, les patients peuvent aller à la pharmacie ou des traitements antihistaminiques sont vendus sans ordonnance » précise l’allergologue interrogé par Pourquoi Docteur.