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L’idée n’est pas de cracher sur le dernier film animé signé Alexandre Astier et Louis Clichy, « La recette de la potion magique ». La critique est d’ailleurs unanime sur ce dernier film, qui est un vrai travail d’invention tout en respectant l’esprit potache et bon enfant. « Cette fois, on respecte la « bible » d’Astérix : tout paraît familier, fidèle jusqu’au bout des nattes d’Obélix. Et pourtant, tout est neuf, joliment réinventé : le scénario, original, crapahute sans temps mort entre Le Tour de Gaule d’Astérix et La Serpe d’or, avec une pincée du Devin (pour l’irrésistible méchant de l’histoire). Mais le film s’épanouit aussi sur le territoire fertile de nos références d’aujourd’hui » relève ainsi Télérama. Mais si les deux auteurs sont sans doute les plus respectueux de l’œuvre originale, la question est plutôt sur le bien-fondé d’une adaptation. Après les dessins animés à succès, puis les films ratés sauf celui d’Alain Chabat et maintenant les deux derniers films d’animation plutôt réussis, les limites de la mise à l’écran des aventures d’Astérix et Obélix sont évidentes.
Quel que soit le support, la réalisation et même parfois l’intelligence d’auteurs qui écrivent finement scénarios et dialogues, la vraie pate n’a jamais été retrouvée. Le charme des bandes dessinées est bien souvent caricaturé. Au mieux, le film est une forme d’hommage au talent de Goscinny que même Uderzo, quand il est passé à l’écriture, n’est jamais parvenu à imiter. Les références subtiles des bandes dessinées et l’ambiance légère semblent finalement intrinsèquement liées au support. Ce qui est amusant et charmant sur des planches de bandes dessinées devient lourdingue et ennuyeux sur un écran. Des bagarres et les disputes on ne remarque que le bruit et l’agitation au lieu d’un clin d’œil amusé à notre culture franchouillarde.
Quel que soit le support, la réalisation et même parfois l’intelligence d’auteurs qui écrivent finement scénarios et dialogues, la vraie pate n’a jamais été retrouvée. Le charme des bandes dessinées est bien souvent caricaturé. Au mieux, le film est une forme d’hommage au talent de Goscinny que même Uderzo, quand il est passé à l’écriture, n’est jamais parvenu à imiter. Les références subtiles des bandes dessinées et l’ambiance légère semblent finalement intrinsèquement liées au support. Ce qui est amusant et charmant sur des planches de bandes dessinées devient lourdingue et ennuyeux sur un écran. Des bagarres et les disputes on ne remarque que le bruit et l’agitation au lieu d’un clin d’œil amusé à notre culture franchouillarde.