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Naturels peut-être, mais aussi mauvais pour la santé. « Après une enquête faisant suite à un grand nombre de plaintes d'utilisatrices reportant l'apparition de kystes douloureux au niveau des aisselles, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a fait retirer du marché le déodorant de la marque Nuud. Ayant bénéficié d'une grande campagne marketing et d'influence vantant ses mérites, ce produit était présenté comme un « anti-odeurs totalement naturel, efficace entre 3 et 7 jours. » L'ANSM indique que « l’apparition de ces kystes douloureux peut s’expliquer par la forme galénique du déodorant, une pommade majoritairement grasse, qui favoriserait l’obstruction des pores des aisselles avec la possibilité d’une surinfection microbienne, par un effet occlusif. » », nous apprend le National Geographic .
Le magazine relève une tendance sérieuse et préoccupante du retour au bio ou au naturel avec parfois des concessions inquiétantes concernant l’hygiène, voire même la santé. « Les odeurs corporelles viennent de certaines bactéries présentes sur notre peau, qui, en décomposant la sueur, produisent des effluves âcres. Les déodorants comme les anti-transpirants visent à limiter ces odeurs, à la différence que les anti-transpirants bloquent la transpiration quand les déodorants, du fait de leur composition, absorbent la sueur, tuent les bactéries ou masquent les odeurs. Ces odeurs font partie intégrante de notre physiologie et peuvent même servir de moyen de communication avec les autres humains, explique Pam Dalton, psychologue cognitive au Monell Chemical Senses Center, à Philadelphie, en Pennsylvanie », ajoute le journal.
Et d’alerter sur le fait que présenter comme « naturel » un produit ne permet pas de garantir ses vertus : « Le terme « naturel » a mille et une acceptions : il peut tout autant signifier qu’un produit utilise des ingrédients dérivés de plantes, que le fait qu’il ne contienne aucun composé d’aluminium potentiellement absorbable par la peau. Les anti-transpirants sont les seuls produits à masquer les odeurs qui nécessitent l’approbation de l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA). Cela implique que contrairement aux produits chimiques contenus dans les déodorants, la FDA a rigoureusement évalué le risque des anti-transpirants sur la santé et leur efficacité, explique Joe Zagorski, toxicologue au Center of Research on Ingredient Safety de l’université d’État du Michigan ».
Retrouver ici en intégralité l’article du National Geographic
Le magazine relève une tendance sérieuse et préoccupante du retour au bio ou au naturel avec parfois des concessions inquiétantes concernant l’hygiène, voire même la santé. « Les odeurs corporelles viennent de certaines bactéries présentes sur notre peau, qui, en décomposant la sueur, produisent des effluves âcres. Les déodorants comme les anti-transpirants visent à limiter ces odeurs, à la différence que les anti-transpirants bloquent la transpiration quand les déodorants, du fait de leur composition, absorbent la sueur, tuent les bactéries ou masquent les odeurs. Ces odeurs font partie intégrante de notre physiologie et peuvent même servir de moyen de communication avec les autres humains, explique Pam Dalton, psychologue cognitive au Monell Chemical Senses Center, à Philadelphie, en Pennsylvanie », ajoute le journal.
Et d’alerter sur le fait que présenter comme « naturel » un produit ne permet pas de garantir ses vertus : « Le terme « naturel » a mille et une acceptions : il peut tout autant signifier qu’un produit utilise des ingrédients dérivés de plantes, que le fait qu’il ne contienne aucun composé d’aluminium potentiellement absorbable par la peau. Les anti-transpirants sont les seuls produits à masquer les odeurs qui nécessitent l’approbation de l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA). Cela implique que contrairement aux produits chimiques contenus dans les déodorants, la FDA a rigoureusement évalué le risque des anti-transpirants sur la santé et leur efficacité, explique Joe Zagorski, toxicologue au Center of Research on Ingredient Safety de l’université d’État du Michigan ».
Retrouver ici en intégralité l’article du National Geographic