ILD
Mercredi 6 septembre, le Parlement de Catalogne a été le théâtre d’une âpre opposition à propos d’une loi aux enjeux énormes : la loi autorisant l’organisation du référendum d’autodétermination. Finalement, rapporte Le Monde, « Après onze heures de débat, le texte a été approuvé par les 72 députés indépendantistes (sur 130 au total). Les députés du Parti socialiste catalan (PSC), de Ciudadanos (centre libéral) et du Parti populaire (PP, droite) avaient auparavant quitté l’hémicycle en signe de protestation. »
Le dernier verrou institutionnel a donc sauté et le 1er octobre les Catalans vont voter dans une élection cruciale pour l’Espagne. « Cela fait des mois que le bras de fer entre Madrid et Barcelone est engagé. Le gouvernement espagnol refuse d’organiser un référendum d’autodétermination en Catalogne, comme l’exige la majorité parlementaire indépendantiste au pouvoir depuis fin 2015, arguant que la Constitution ne permet pas à « un territoire » de se prononcer sur l’unité de l’Espagne » contextualise le quotidien de l’après-midi.
La démarche en elle-même est contestable puisque c’est une chambre de Catalogne divisée qui a décidé de consulter la population pour ensuite décider ou non d’un sécession unilatérale, sans consensus avec Madrid et le pouvoir central espagnol.
Face au refus de Madrid, la coalition indépendantiste au pouvoir, Junts pel si (« Ensemble pour le oui »), qui regroupe nationalistes de droite, indépendantistes de la Gauche républicaine de Catalogne et personnalités de la société civile, et est soutenue par le mouvement séparatiste d’extrême gauche CUP, a pris la décision de braver le gouvernement et de se lancer dans un processus de sécession unilatéral. En effet, le texte adopté est un coup de force puisque « La loi définit le peuple catalan comme « sujet souverain » et déclare que le référendum sera contraignant, peu importe le taux de participation. En cas de victoire du oui, la Catalogne déclarera son indépendance du reste de l’Espagne. Le texte prévoit l’élection du conseil électoral, l’organe chargé de surveiller le bon déroulement du scrutin, par majorité simple, et non par les deux tiers de la Chambre comme l’exigent les normes catalanes. » En attendant, l’organisation même d’un vote transparent est un problème puisque Madrid est déterminée à empêcher une élection qu’elle ne reconnait pas.
Le dernier verrou institutionnel a donc sauté et le 1er octobre les Catalans vont voter dans une élection cruciale pour l’Espagne. « Cela fait des mois que le bras de fer entre Madrid et Barcelone est engagé. Le gouvernement espagnol refuse d’organiser un référendum d’autodétermination en Catalogne, comme l’exige la majorité parlementaire indépendantiste au pouvoir depuis fin 2015, arguant que la Constitution ne permet pas à « un territoire » de se prononcer sur l’unité de l’Espagne » contextualise le quotidien de l’après-midi.
La démarche en elle-même est contestable puisque c’est une chambre de Catalogne divisée qui a décidé de consulter la population pour ensuite décider ou non d’un sécession unilatérale, sans consensus avec Madrid et le pouvoir central espagnol.
Face au refus de Madrid, la coalition indépendantiste au pouvoir, Junts pel si (« Ensemble pour le oui »), qui regroupe nationalistes de droite, indépendantistes de la Gauche républicaine de Catalogne et personnalités de la société civile, et est soutenue par le mouvement séparatiste d’extrême gauche CUP, a pris la décision de braver le gouvernement et de se lancer dans un processus de sécession unilatéral. En effet, le texte adopté est un coup de force puisque « La loi définit le peuple catalan comme « sujet souverain » et déclare que le référendum sera contraignant, peu importe le taux de participation. En cas de victoire du oui, la Catalogne déclarera son indépendance du reste de l’Espagne. Le texte prévoit l’élection du conseil électoral, l’organe chargé de surveiller le bon déroulement du scrutin, par majorité simple, et non par les deux tiers de la Chambre comme l’exigent les normes catalanes. » En attendant, l’organisation même d’un vote transparent est un problème puisque Madrid est déterminée à empêcher une élection qu’elle ne reconnait pas.