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Refus de reconnaitre le scrutin, sanctions envisagées et proposition de superviser un nouveau scrutin : l’Union européenne a décidé de se mouiller dans le dossier Biélorusse. Alors qu’un sommet extraordinaire des 27 États membres s’est tenu à ce sujet, la position est d’une rare fermeté. C’est le président du Conseil, Charles Michel qui l’a incarnée. « Assurant que l'Union était « aux côtés » du peuple de ce pays, Charles Michel a ajouté que l'UE allait « bientôt » prendre des sanctions contre un nombre « substantiel » de dirigeants du régime d'Alexandre Loukachenko, responsables «de violences, de répressions et de fraudes électorales » » rapporte Le Monde.
« « Nous soutenons fermement le droit du peuple biélorusse à déterminer son propre destin », a insisté Charles Michel, affirmant l'unité des 27 sur le sujet après leur réunion par visioconférence. La chancelière Merkel a souligné que les Biélorusses devaient « trouver leur propre voie », avant d'appeler à un dialogue national incluant Alexandre Loukachenko. « Les gens en Biélorussie savent ce qu'ils veulent (...) C'est pourquoi nous voulons une voie indépendante pour la Biélorussie où les conditions politiques sont décidées par le pays lui-même » de manière « pacifique et par le dialogue », a-t-elle ajouté. Elle a par ailleurs révélé qu'Alexandre Loukachenko n'avait pas souhaité s'entretenir avec elle au téléphone » lit-on plus loin.
Alors que l’UE se positionne pour l’organisation de nouvelles élections, et propose son soutien pour les superviser, c’est du côté de Moscou que tous les yeux se tournent. Car c’est avec le soutien ou non du Kremlin que le président biélorusse scellera son sort. Et de ce point de vue, les sanctions européennes et leurs conséquences économiques pour la Biélorussie ne pèsent pas plus que l’ensemble de la pression internationale sur un Vladimir Poutine habitué à ce types de bras de fer.
« « Nous soutenons fermement le droit du peuple biélorusse à déterminer son propre destin », a insisté Charles Michel, affirmant l'unité des 27 sur le sujet après leur réunion par visioconférence. La chancelière Merkel a souligné que les Biélorusses devaient « trouver leur propre voie », avant d'appeler à un dialogue national incluant Alexandre Loukachenko. « Les gens en Biélorussie savent ce qu'ils veulent (...) C'est pourquoi nous voulons une voie indépendante pour la Biélorussie où les conditions politiques sont décidées par le pays lui-même » de manière « pacifique et par le dialogue », a-t-elle ajouté. Elle a par ailleurs révélé qu'Alexandre Loukachenko n'avait pas souhaité s'entretenir avec elle au téléphone » lit-on plus loin.
Alors que l’UE se positionne pour l’organisation de nouvelles élections, et propose son soutien pour les superviser, c’est du côté de Moscou que tous les yeux se tournent. Car c’est avec le soutien ou non du Kremlin que le président biélorusse scellera son sort. Et de ce point de vue, les sanctions européennes et leurs conséquences économiques pour la Biélorussie ne pèsent pas plus que l’ensemble de la pression internationale sur un Vladimir Poutine habitué à ce types de bras de fer.