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Les violences liées aux trafics continuent à Marseille mais la préfecture a voulu montrer qu’elle prenait la situation au sérieux. « «Un pic de violences depuis quelques semaines». C'est ainsi que Frédérique Camilleri, préfète des Bouches-du-Rhône caractérise la situation actuelle à Marseille, à l'antenne de France Info mardi 4 octobre. Un contexte complexe, dû à «deux conflits majeurs entre deux clans de trafiquants dont l'un basé dans le 3e arrondissement». En cause, un trafic de drogue «qui génère beaucoup d'argent et qui vient directement des consommateurs». L'accent est donc mis sur ces derniers, dont plus de «10.000» ont été verbalisés à Marseille et ses environs depuis le début de l'année 2022. Les consommateurs se voient alors infliger une amende inscrite «sur leur casier judiciaire, et, en cas de récidive, ils sont présentés à un magistrat», précise la préfète » rapporte jun article publié par Le Figaro.
En 2022, 25 personnes ont été tuées dans le département sur fond de règlements de compte et de trafics. « Une situation intenable, qui pousse les forces de l'ordre à accentuer les opérations «de pilonnage des points de trafics». Ces actions permettent l'arrestation des dealers et des guetteurs, mais aussi la saisie de stupéfiant, d'argent et d'armes, ainsi que la fermeture de points de deal. Ces opérations coups de poing sont-elles efficaces ? «Nous en (des points de deal, NDLR) avons éliminé 36 par rapport à février 2021», souligne Frédérique Camilleri. «Les chiffres d'affaires ont considérablement diminué et le nombre de clients aussi», ajoute-t-elle, soulignant qu'il faut «continuer de les effriter» » ajoute le quotidien, s’appuyant sur l’AFP.
Avec ces annonces, la préfète cherche à démontrer que des actions policières ont lieu face aux trafiquants. Mais aussi envoyer un message aux consommateurs de cannabis pour tenter d’agir aussi sur la demande dans ce secteur parallèle.
En 2022, 25 personnes ont été tuées dans le département sur fond de règlements de compte et de trafics. « Une situation intenable, qui pousse les forces de l'ordre à accentuer les opérations «de pilonnage des points de trafics». Ces actions permettent l'arrestation des dealers et des guetteurs, mais aussi la saisie de stupéfiant, d'argent et d'armes, ainsi que la fermeture de points de deal. Ces opérations coups de poing sont-elles efficaces ? «Nous en (des points de deal, NDLR) avons éliminé 36 par rapport à février 2021», souligne Frédérique Camilleri. «Les chiffres d'affaires ont considérablement diminué et le nombre de clients aussi», ajoute-t-elle, soulignant qu'il faut «continuer de les effriter» » ajoute le quotidien, s’appuyant sur l’AFP.
Avec ces annonces, la préfète cherche à démontrer que des actions policières ont lieu face aux trafiquants. Mais aussi envoyer un message aux consommateurs de cannabis pour tenter d’agir aussi sur la demande dans ce secteur parallèle.