Les Bourses du monde entier s’écroulent face à l’offensive russe
Pixabay/sergeitokmakov
L’attaque, ordonnée par le Kremlin jeudi 24 février 2022 au matin, aura créé la panique sur les places boursières : à la mi-journée, le CAC40 était en chute de plus de 5%, portant la baisse depuis le 5 janvier 2022 à 10% de sa valeur. L’indice allemand, le Dax, perdait 4,7% sur le même temps, tandis qu’à Wall Street, une ouverture en forte baisse est attendue, entre 2% et 3% pour le Nasdaq et le S&P500.
Sur la Bourse de Paris, trois entreprises ont particulièrement fait les frais de l’attaque russe du fait de leurs activités en Russie : Renault, Alstom et Société Générale qui cédaient, à la mi journée, de 8,7%, 10% et 6,6% respectivement. En cause : la crainte des futures sanctions contre la Russie, alors qu’un front commun semble se créer à l’encontre de Moscou et en soutient à Kiev.
Sur la Bourse de Paris, trois entreprises ont particulièrement fait les frais de l’attaque russe du fait de leurs activités en Russie : Renault, Alstom et Société Générale qui cédaient, à la mi journée, de 8,7%, 10% et 6,6% respectivement. En cause : la crainte des futures sanctions contre la Russie, alors qu’un front commun semble se créer à l’encontre de Moscou et en soutient à Kiev.
Le pétrole explose et dépasse 105 dollars le baril
La crise russe inquiète également au niveau de l’énergie, alors que Vladimir Poutine se fait menaçant contre les alliés de Kiev qui auraient l’intention d’intervenir. Le pétrole, en Bourse, a fortement augmenté : après avoir dépassé la barre des 100 dollars la nuit du 23 au 24 février 2022, le baril de Brent s’échangeait à plus de 105 dollars le 24 février 2022 dans la matinée avant de se stabiliser à plus de 104 dollars.
Des prix inédits depuis 2014, mais les tensions restant très élevées ces niveaux pourraient être rapidement dépassés, notamment du fait de l’importance de la Russie en termes de production de brut.
Des prix inédits depuis 2014, mais les tensions restant très élevées ces niveaux pourraient être rapidement dépassés, notamment du fait de l’importance de la Russie en termes de production de brut.