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Condamné, prisonnier et maintenant blanchi. C’est la fin d’un drôle de cycle politico-judiciaire au Brésil. Lundi 8 mars, le Tribunal suprême fédéral (STF) a tout simplement annulé toutes les condamnations qui visaient l’ancien président du pays, Luiz Inacio Lula da Silva, dit « Lula ». « L’annonce marque un tournant dans un cycle judiciaire de sept ans, qui a vu le leader historique de la gauche brésilienne condamné à plusieurs reprises pour corruption et forcé de passer cinq cent quatre-vingts jours en prison entre avril 2018 et novembre 2019. La décision du juge du STF « est la reconnaissance que nous avons toujours eu raison dans cette longue bataille juridique », s’est réjoui Lula sur les réseaux sociaux. L’annonce a immédiatement été saluée avec enthousiasme par une gauche sonnée par la victoire de Bolsonaro en 2018, humiliée par les déboires de Lula et la destitution en 2016 de l’ex-présidente Dilma Rousseff. « C’est un jour très important pour le peuple et pour la démocratie. Sans aucun doute, l’histoire du Brésil va très bientôt changer ! », confie au Monde le sénateur Humberto Costa, du Parti des travailleurs (PT), fondé par Lula » rapporte le quotidien français.
Si l’annonce est clairement une rampe de lancement politique pour la candidature de Lula, elle n’a cependant pas tranché sur le fond de ce qui lui était reproché. « Dans le détail, le juge Edson Fachin a annulé quatre condamnations, portant sur de présumés pots-de-vin immobiliers et dons supposément frauduleux, versés par des entreprises du BTP, mis au jour dans le cadre de la célèbre opération anticorruption « Lava Jato ». Pour toutes ces affaires, Lula a été condamné, en première ou deuxième instance, à des peines allant jusqu’à douze ans de prison. Pour autant, l’ancien président n’est ni innocenté ni blanchi. La décision du juge du STF est d’ordre technique et judiciaire : Edson Fachin a en effet estimé que le tribunal de Curitiba (sud), qui avait condamné Lula dans les quatre procès, n’était « pas compétent » à l’époque des faits pour juger ces affaires, qui auraient dû se retrouver entre les mains de juges de la capitale, Brasilia » poursuit Le Monde.
Si l’annonce est clairement une rampe de lancement politique pour la candidature de Lula, elle n’a cependant pas tranché sur le fond de ce qui lui était reproché. « Dans le détail, le juge Edson Fachin a annulé quatre condamnations, portant sur de présumés pots-de-vin immobiliers et dons supposément frauduleux, versés par des entreprises du BTP, mis au jour dans le cadre de la célèbre opération anticorruption « Lava Jato ». Pour toutes ces affaires, Lula a été condamné, en première ou deuxième instance, à des peines allant jusqu’à douze ans de prison. Pour autant, l’ancien président n’est ni innocenté ni blanchi. La décision du juge du STF est d’ordre technique et judiciaire : Edson Fachin a en effet estimé que le tribunal de Curitiba (sud), qui avait condamné Lula dans les quatre procès, n’était « pas compétent » à l’époque des faits pour juger ces affaires, qui auraient dû se retrouver entre les mains de juges de la capitale, Brasilia » poursuit Le Monde.