Éviter un « no deal »
Le compromis n’a pas été rejeté, mais quelques points restent « problématiques ». Des points sur lesquelles le président de la Commission européenne Jean-Claude Junker a exprimé ses préoccupations, en réaction du discours du Premier ministre britannique. Désormais, des discussions devront permettre de trouver un accord pour éviter un « no deal », le 31 octobre prochain.
Le principal point d’accroche reste la question de l’Irlande du Nord et sa frontière avec la République d’Irlande. Pour Jean-Claude Juncker, il reste beaucoup de travail « pour atteindre les trois objectifs du filet de sécurité : l’absence de frontières, la protection de l’économie irlandaise et la protection du marché unique ».
Le principal point d’accroche reste la question de l’Irlande du Nord et sa frontière avec la République d’Irlande. Pour Jean-Claude Juncker, il reste beaucoup de travail « pour atteindre les trois objectifs du filet de sécurité : l’absence de frontières, la protection de l’économie irlandaise et la protection du marché unique ».
L’Irlande du Nord en question
Au téléphone, le président de la Commission européenne a énoncé à Boris Johnson ses attentes : « empêcher une frontière dure, préserver la coopération Nord-Sud et l’économie insulaire, protéger le marché unique de l’Union européenne et la place de l’Irlande dans celui-ci ». Des objectifs partagés par Michel Barnier, négociateur de l’Union européenne. Malgré tout, les deux hommes ont relevé des « avancées positives », notamment en termes de l’alignement complet de la réglementation pour toutes les marchandises et le contrôle des marchandises en provenance de Grande-Bretagne qui entre en Irlande du Nord.
Dans son plan présenté mercredi 2 octobre, Boris Johnson assure que l’Irlande du Nord restera dans le marché unique européen, avec la création d’une « zone de réglementation » sur l’île pendant une période de 4 ans renouvelable. Soit une élimination de tous les contrôles réglementaires entre l’Irlande et la province d’Ulster, qui impliquerait des réglementations divergentes.
Dans son plan présenté mercredi 2 octobre, Boris Johnson assure que l’Irlande du Nord restera dans le marché unique européen, avec la création d’une « zone de réglementation » sur l’île pendant une période de 4 ans renouvelable. Soit une élimination de tous les contrôles réglementaires entre l’Irlande et la province d’Ulster, qui impliquerait des réglementations divergentes.