Cannabis : l’échec total de la politique française
Alors que le gouvernement semble toujours contraire à la légalisation du cannabis en France, malgré des projets en Europe dont en Allemagne, le Cese devrait valider, mardi 24 janvier 2023, un rapport sur le sujet. Et il est accablant contre la politique française des 50 dernières années. « Du point de vue de la santé publique, les actions de prévention menées sont globalement inefficaces », souligne le rapport.
Quant à la lutte contre le trafic, elle est chère et inefficace. Elle « mobilise fortement les services de police et de la justice, sans réel effet sur l’ampleur du trafic et du niveau de consommation qui demeure le plus élevé d’Europe ». Des propos qui reprennent ceux des associations de défense de la légalisation en France.
Quant à la lutte contre le trafic, elle est chère et inefficace. Elle « mobilise fortement les services de police et de la justice, sans réel effet sur l’ampleur du trafic et du niveau de consommation qui demeure le plus élevé d’Europe ». Des propos qui reprennent ceux des associations de défense de la légalisation en France.
Le cannabis récréatif doit être légalisé et encadré
Le Cese pointe donc du doigt « l’échec cuisant de la politique suivie depuis cinquante ans » en France. Une politique publique que maintient le gouvernement, malgré les critiques. Au contraire, le Cese, organe purement consultatif, estime que la France devrait changer radicalement de braquet.
La France devrait légaliser le cannabis récréatif, à l’instar de ce que veut faire l’Allemagne ou qu’a fait le Canada et plusieurs États américains, estime le Cese. Cela permettrait d’améliorer la qualité du produit et notamment les modes de consommation, et donc protéger la population. De plus, il serait plus facile de cibler les consommateurs par des messages de prévention dès lors qu’ils peuvent se rendre dans des lieux précis pour obtenir du cannabis, et ne doivent pas utiliser les réseaux criminels.
La France devrait légaliser le cannabis récréatif, à l’instar de ce que veut faire l’Allemagne ou qu’a fait le Canada et plusieurs États américains, estime le Cese. Cela permettrait d’améliorer la qualité du produit et notamment les modes de consommation, et donc protéger la population. De plus, il serait plus facile de cibler les consommateurs par des messages de prévention dès lors qu’ils peuvent se rendre dans des lieux précis pour obtenir du cannabis, et ne doivent pas utiliser les réseaux criminels.