182 millions d’euros de fraude massive au chômage partiel
Pixabay/Image4you
Chargé de l’enquête, le parquet de Paris a confirmé les informations du journal Le Parisien qui dévoilait que la fraude massive au chômage partiel aurait atteint 182 millions d’euros. En tout cas, la fraude détectée… et cette somme ne concerne que les fraudes massives, donc les fraudes réalisées par de véritables bandes d’escrocs organisés qui ont usurpé l’identité de grandes entreprises et utilisé des réseaux internationaux.
Si les trois quarts de ces fraudes ont été identifiées à temps et que les sommes ont pu être soit bloquées en amont de leur virement soit récupérées sur les comptes bancaires ouverts par les fraudeurs, 54 millions d’euros, selon le parquet de Paris, auraient bel et bien été perdus. Pour les faire disparaître, les réseaux utilisent des prête-noms ainsi que de nombreux comptes en Europe de l’Est leur permettant par la suite de blanchir l’argent en Asie.
Si les trois quarts de ces fraudes ont été identifiées à temps et que les sommes ont pu être soit bloquées en amont de leur virement soit récupérées sur les comptes bancaires ouverts par les fraudeurs, 54 millions d’euros, selon le parquet de Paris, auraient bel et bien été perdus. Pour les faire disparaître, les réseaux utilisent des prête-noms ainsi que de nombreux comptes en Europe de l’Est leur permettant par la suite de blanchir l’argent en Asie.
Plus de 200 millions d’euros de fraude détectée en tout
Si les sommes sont importantes, leur montant augmente de plusieurs dizaines d’euros en y ajoutant les fraudes plus traditionnelles également détectées par les autorités et les services administratifs. Au total, 225 millions d’euros de fraudes ont ainsi pu être identifiés en France depuis le début de l’année et la mise en place du chômage partiel, notamment grâce au plus de 50.000 contrôles réalisés.
Mais il reste qu’au regard des sommes mobilisées pour l’occasion, la fraude reste peu importante : le gouvernement a mis sur la table 33 milliards d’euros pour le chômage partiel ; la fraude ne représenterait que 0,6% de ce montant record.
Mais il reste qu’au regard des sommes mobilisées pour l’occasion, la fraude reste peu importante : le gouvernement a mis sur la table 33 milliards d’euros pour le chômage partiel ; la fraude ne représenterait que 0,6% de ce montant record.