Cigarette électronique : une nouvelle étude montre sa dangerosité






17 Décembre 2019

La publication, lundi 16 décembre 2019, de la première étude d’ampleur sur les effets de la cigarette électronique aux États-Unis a une nouvelle fois pointé du doigt les risques sanitaires de ce produit. Néanmoins, il faut remettre l’étude dans son contexte, en particulier car elle a été réalisée de l’autre côté du Pacifique.


Un lien entre cigarette électronique et maladies pulmonaires

pixabay/hailberliu
Lancée en 2013, l’étude a suivi 32.000 Américains utilisant la cigarette électronique et n’ayant pas de problèmes pulmonaires. Selon l’étude, la première du genre, l’utilisation de la cigarette électronique augmente de 30% le risque de contracter une maladie pulmonaire chronique comme l’asthme ou encore la bronchite. Un taux qui reste néanmoins inférieur, selon les chercheurs, au risque des fumeurs de cigarettes classiques.

Mais les chercheurs ont mis le doigt sur un autre problème : celui des personnes qui fument des cigarettes normales et utilisent la cigarette électronique en même temps. Elles ont, de leur côté, trois fois plus de risques de développer une maladie chronique au niveau des poumons que des personnes qui ne fument pas ni ne vapotent.

La cigarette électronique est moins dangereuse que le tabac

Si cette étude fait un lien direct entre vapotage et maladie pulmonaire chronique, elle ne peut être utilisée pour critiquer la cigarette électronique en France. La réglementation des produits est très différente dans l’Hexagone et aux États-Unis. Une raison valable pour n’acheter que des e-liquides produits en France ou, a minima, en Europe.

L’Académie nationale de médecine, le 12 décembre 2019, en réponse à une autre étude, avait d’ailleurs rappelé que dès 2015 elle estimait, « préférable pour un fumeur de vapoter ». Entre le tabac et la cigarette électronique, cette dernière est reconnue comme étant moins dangereuse.

Le mieux, naturellement, est de n’utiliser ni l’un ni l’autre de ces produits.