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Contrôler les effets addictifs de la nicotine ? Un rêve que des chercheurs sont en passe de réaliser. Des scientifiques de l’Inserm, de l’Université de la Sorbonne, de l’Inserm, de l’Institut Psateur et des Universités américaines de New York et Berkley sont à l’origine d’une étude publiée dans eLIFE. Ils expliquent comment ils ont réussi à contrôler les récepteurs à nicotine de souris. Le potentiel de cette prouesse est de taille puisqu’il pourrait permettre d’agir directement sur l’addiction à la nicotine.
« Chaque année, dans le monde, plus de 7 millions de personnes meurent du tabagisme. La nicotine, principal agent addictif du tabac, agit sur le cerveau en se liant sur les récepteurs nicotiniques. A ce jour, les techniques de pharmacologie classique ne permettent pas d'agir de manière précise et réversible sur ces récepteurs. C'est pourquoi des chercheurs ont eu l'idée de fabriquer des outils moléculaires capables d'interrompre le fonctionnement de ces récepteurs dans le cerveau avec la lumière » raconte un communiqué de l’Institut Pasteur.
En modifiant les récepteurs de nicotine des souris, les chercheurs ont été capables d’accrocher un interrupteur chimique qui réagit à la lumière. « Sous l'effet de la lumière violette, l'interrupteur se replie en empêchant la nicotine de se fixer : le récepteur est « off ». Sous l'effet de la lumière verte, ou dans l'obscurité, l'interrupteur est déplié et va ainsi laisser la nicotine agir : le récepteur est « on » » continue le centre de recherche français.
Et d’expliquer plus loin que « les chercheurs ont ensuite démontré qu'il était possible d'inhiber l'attrait pour la nicotine en enclenchant cet interrupteur. Pour ce faire, ils ont comparé le temps que passaient des souris dans deux compartiments avec ou sans nicotine. Sous lumière verte, lorsque la nicotine peut exercer son effet, ils ont observé que les animaux préféraient le compartiment avec nicotine. Sous lumière violette par contre, les souris passaient autant de temps dans chaque compartiment ; prouvant qu'elles n'étaient alors plus attirées par la nicotine. »
« Chaque année, dans le monde, plus de 7 millions de personnes meurent du tabagisme. La nicotine, principal agent addictif du tabac, agit sur le cerveau en se liant sur les récepteurs nicotiniques. A ce jour, les techniques de pharmacologie classique ne permettent pas d'agir de manière précise et réversible sur ces récepteurs. C'est pourquoi des chercheurs ont eu l'idée de fabriquer des outils moléculaires capables d'interrompre le fonctionnement de ces récepteurs dans le cerveau avec la lumière » raconte un communiqué de l’Institut Pasteur.
En modifiant les récepteurs de nicotine des souris, les chercheurs ont été capables d’accrocher un interrupteur chimique qui réagit à la lumière. « Sous l'effet de la lumière violette, l'interrupteur se replie en empêchant la nicotine de se fixer : le récepteur est « off ». Sous l'effet de la lumière verte, ou dans l'obscurité, l'interrupteur est déplié et va ainsi laisser la nicotine agir : le récepteur est « on » » continue le centre de recherche français.
Et d’expliquer plus loin que « les chercheurs ont ensuite démontré qu'il était possible d'inhiber l'attrait pour la nicotine en enclenchant cet interrupteur. Pour ce faire, ils ont comparé le temps que passaient des souris dans deux compartiments avec ou sans nicotine. Sous lumière verte, lorsque la nicotine peut exercer son effet, ils ont observé que les animaux préféraient le compartiment avec nicotine. Sous lumière violette par contre, les souris passaient autant de temps dans chaque compartiment ; prouvant qu'elles n'étaient alors plus attirées par la nicotine. »