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Climat : 2023 a été une année très (trop ?) chaude en France







2 Janvier 2024

L'année 2023 restera gravée dans les annales météorologiques françaises à cause du réchauffement climatique. Avec près de 300 jours de températures excédant les normales historiques, la France a vécu une année sous le signe de l'anomalie thermique. Mais, malheureusement, ce n’est qu’une tendance de fond...


Que s'est-il passé en 2023 au niveau des températures ?

2023 a été une année hors norme en termes de températures en France. Selon Météo-France et le suivi réalisé par FranceInfo, 80% des jours de l'année ont enregistré des températures supérieures à la moyenne de la période de référence 1971-2000. Ce qui représente 292 jours de chaleur inhabituelle. « C'est énorme ; 2023 est encore une fois une année exceptionnelle. Derrière 2022, ça a été la deuxième année la plus chaude depuis le début des mesures en France, en 1900 », déclare Matthieu Sorel, climatologue à Météo France, interrogé par FranceInfo.

Certaines régions françaises ont été plus affectées que d'autres. Le Centre-Val de Loire, l'Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté et le Grand Est ont vu leurs thermomètres grimper bien au-delà des moyennes habituelles.

Un été qui s’est prolongé

L'été 2023 a été particulièrement marquant avec une saison estivale s'étendant de juin à mi-octobre, ponctuée par plusieurs vagues de chaleur. La plus remarquable a eu lieu entre le 17 et le 24 août 2023. Et les températures ne se sont que très peu assagies par la suite. L'automne n'a pas été en reste, avec des températures douces et deux épisodes de chaleur en septembre et octobre 2023.

Ces phénomènes sont des signes évidents du réchauffement climatique. La température moyenne de la Terre a augmenté de 1,1°C depuis le XIXe siècle, une hausse principalement due aux activités humaines, selon les météorologues. Une évolution rapide du climat qui menace nos sociétés et la biodiversité. « Il peut y avoir des oscillations naturelles, d'une année sur l'autre, qui viennent se superposer à cette tendance de fond », affirme Matthieu Sorel. « Mais le facteur principal est le changement climatique. »