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Les réseaux sociaux sont une malédiction. On trouve tellement tout et son contraire, qu’il y aura toujours un observateur ou un média pour dire qu’une polémique est marche pour finalement la créer par un article. La grande majorité des membres du Comité des commémorations nationales ont ainsi décidé de démissionner, considérant qu’ils ne pouvaient pas exercer correctement leur travail.
Dans une lettre ouverte à la ministre de la Culture ,Françoise Nyssen, ils ont estimé qu’ils ne pouvaient pas siéger avec « en permanence, la menace soit de la censure, soit de l’autocensure. » Une réaction qui fait suite à la décision du gouvernement de retirer la personnalité citées dans le livre des commémorations de 2018.
« Pourquoi avoir attendu près de deux mois ? L’un des démissionnaires, l’historien et ancien secrétaire d’Etat Jean-Noël Jeanneney, affirme que les membres du Haut Comité ne voulaient rien précipiter, et ont considéré qu’une réunion prévue de longue date leur permettrait de réfléchir et d’agir avec « le recul de la sérénité », car ils estiment que le rôle « des réseaux sociaux et de leur immédiateté » fut prépondérant dans la décision prise par la ministre » ajoute Le Monde .
Le problème de fond est clairement l’interprétation de ce qu’est une commémoration. Dans l’opinion, l’idée que commémorer était un équivalent d’une canonisation ou d’une mise sur un piédestal d’un exemple pour la Nation provoque de multiples tensions inutiles. Pour les démissionnaires, commémorer la naissance de Charles Maurras – qui a sans conteste été un personnage marquant de son époque – est un marqueur historique et non une apologie de quoi que ce soit. « En prenant acte de la démission des dix membres, Françoise Nyssen souligne pour sa part dans un communiqué que la polémique Maurras « a mis en lumière l’existence d’une ambiguïté persistante dans le débat public entre “célébration”, “commémoration” et “devoir de mémoire” » : « Il a donc été décidé de clarifier le statut, le fonctionnement et les publications du Haut Comité aux commémorations nationales. » » note Le Monde.
Dans une lettre ouverte à la ministre de la Culture ,Françoise Nyssen, ils ont estimé qu’ils ne pouvaient pas siéger avec « en permanence, la menace soit de la censure, soit de l’autocensure. » Une réaction qui fait suite à la décision du gouvernement de retirer la personnalité citées dans le livre des commémorations de 2018.
« Pourquoi avoir attendu près de deux mois ? L’un des démissionnaires, l’historien et ancien secrétaire d’Etat Jean-Noël Jeanneney, affirme que les membres du Haut Comité ne voulaient rien précipiter, et ont considéré qu’une réunion prévue de longue date leur permettrait de réfléchir et d’agir avec « le recul de la sérénité », car ils estiment que le rôle « des réseaux sociaux et de leur immédiateté » fut prépondérant dans la décision prise par la ministre » ajoute Le Monde .
Le problème de fond est clairement l’interprétation de ce qu’est une commémoration. Dans l’opinion, l’idée que commémorer était un équivalent d’une canonisation ou d’une mise sur un piédestal d’un exemple pour la Nation provoque de multiples tensions inutiles. Pour les démissionnaires, commémorer la naissance de Charles Maurras – qui a sans conteste été un personnage marquant de son époque – est un marqueur historique et non une apologie de quoi que ce soit. « En prenant acte de la démission des dix membres, Françoise Nyssen souligne pour sa part dans un communiqué que la polémique Maurras « a mis en lumière l’existence d’une ambiguïté persistante dans le débat public entre “célébration”, “commémoration” et “devoir de mémoire” » : « Il a donc été décidé de clarifier le statut, le fonctionnement et les publications du Haut Comité aux commémorations nationales. » » note Le Monde.