Un confinement territorialisé mais pas suffisamment ?
Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche et publié le 21 mars 2021, soit au lendemain de l’entrée en vigueur du confinement allégé dans 16 départements de France, Arnaud Fontanet, demande déjà d’aller plus loin. Il estime tout simplement que le gouvernement devrait prendre de l’avance dans les départements qui risquent de se retrouver très rapidement dans une situation critique, moment à partir duquel le confinement deviendra inéluctable.
Car il ne s’agit pas de quelques départements de plus mais bien d’une majorité du territoire français dont il est question : « hormis la façade atlantique (...) et peut-être la Corse qui ont toujours mieux résisté, on peut redouter que les autres régions basculent bientôt dans une situation très difficile avec la poussée du variant anglais », a-t-il déclaré au JDD. Pour lui, dans ces départements, il faudrait mettre en place ces mesures « précocement », ce qui permettrait de les durcir plus facilement si nécessaire.
Car il ne s’agit pas de quelques départements de plus mais bien d’une majorité du territoire français dont il est question : « hormis la façade atlantique (...) et peut-être la Corse qui ont toujours mieux résisté, on peut redouter que les autres régions basculent bientôt dans une situation très difficile avec la poussée du variant anglais », a-t-il déclaré au JDD. Pour lui, dans ces départements, il faudrait mettre en place ces mesures « précocement », ce qui permettrait de les durcir plus facilement si nécessaire.
Le début de la sortie de crise à la fin de l’été ?
La vaccination se présente encore et toujours comme la solution pour sortir de la crise, alors que la France entre dans ce qui semble être une troisième vague, enchaînant les journées avec plus de 30.000 cas, selon Santé publique France. Le 21 mars 2021, le taux de positivité des tests à une nouvelle fois augmenté, passant à 8%.
Le professeur Fontanet reste toutefois relativement optimiste : « une réduction de 50 % des hospitalisations par rapport à une situation sans vaccin » pourrait être remarquée dès fin juin, selon ses déclarations faites au Journal Du Dimanche. Mais une condition est nécessaire : « si la population accepte de se faire très largement vacciner ».
Le professeur Fontanet reste toutefois relativement optimiste : « une réduction de 50 % des hospitalisations par rapport à une situation sans vaccin » pourrait être remarquée dès fin juin, selon ses déclarations faites au Journal Du Dimanche. Mais une condition est nécessaire : « si la population accepte de se faire très largement vacciner ».