Un arrêté municipal pour autoriser les commerces à ouvrir
Pixabay/hulkiokantabak
Alors que les grandes surfaces peuvent rester ouvertes durant le Confinement 2, les petits commerces de centre-ville, par exemple, sont fermés. Une différence de traitement incompréhensible pour les concernés… et pour le maire de Migennes, petite commune de 7.000 habitants de l’Yonne. Ce dernier a donc décidé d’autoriser, par arrêté municipal, tous les commerces à ouvrir.
François Boucher, maire LR de Migennes, explique qu’il a « souhaité faire un arrêté qui permet de demander l'équité de traitement entre les surfaces extérieures à la ville qui vendent l'ensemble de ce qui se vend en centre-ville ». Adopté le 29 octobre 2020, soit la veille du confinement, l’arrêté précise que cette décision découle du fait que « les rayons non-alimentaires et non essentiels » des grandes surfaces ne sont pas fermés et qu’il s’agit d’une « pratique déloyale » et une « rupture d’égalité » entre les grands magasins et les petits commerces.
François Boucher, maire LR de Migennes, explique qu’il a « souhaité faire un arrêté qui permet de demander l'équité de traitement entre les surfaces extérieures à la ville qui vendent l'ensemble de ce qui se vend en centre-ville ». Adopté le 29 octobre 2020, soit la veille du confinement, l’arrêté précise que cette décision découle du fait que « les rayons non-alimentaires et non essentiels » des grandes surfaces ne sont pas fermés et qu’il s’agit d’une « pratique déloyale » et une « rupture d’égalité » entre les grands magasins et les petits commerces.
Un arrêté symbolique pour montrer son désaccord
Si l’arrêté stipule que « les commerces non alimentaires du centre-ville de Migennes sont autorisés à rester ouverts à compter du 30 octobre 2020 et ceci jusqu’à ce que l’égalité de traitement soit rétablie », malheureusement la décision est inapplicable. Le confinement et ses règles ayant été pris par décret, celui-ci prime sur les arrêtés municipaux.
Néanmoins, le maire aura réussi son coup de communication : la décision a été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Sans doute de quoi attirer l’attention du gouvernement.
Néanmoins, le maire aura réussi son coup de communication : la décision a été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Sans doute de quoi attirer l’attention du gouvernement.