Cinq types de décisions listées
Pixabay/Mediamodifier
Réalisée par la Yale School of Management sous l’impulsion du professeur Jeffrey Sonnenfeld (également PDG du Chief Executive Leadership Institute), la liste est mise à jour quasi-quotidiennement. Disponible sur le site officiel de l’école, elle dévoile les décisions officielles de plusieurs centaines de grandes entreprises dans le monde.
L’équipe a fait évoluer sa liste qui, dans sa première version, ne prévoyait que deux décisions : partie ou restée en Russie. Désormais, cinq niveaux sont listés : le départ de Russie, la suspension des activités, la baisse de l’activité, l’arrêt des investissements sans arrêt substantiel de l’activité et enfin le fait de conserver l’ensemble des opérations en Russie.
L’équipe a fait évoluer sa liste qui, dans sa première version, ne prévoyait que deux décisions : partie ou restée en Russie. Désormais, cinq niveaux sont listés : le départ de Russie, la suspension des activités, la baisse de l’activité, l’arrêt des investissements sans arrêt substantiel de l’activité et enfin le fait de conserver l’ensemble des opérations en Russie.
Faire pression sur les entreprises pour faire pression sur la Russie
L’objectif de cette liste est bien évidemment de donner une vision claire des décisions prises par les entreprises par rapport au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Ainsi faisant, les consommateurs et les clients peuvent choisir de boycotter, ou non, les entreprises en fonction de leur positionnement. De quoi rappeler l’appel de Volodymyr Zelensky au boycott des entreprises qui sont restées en Russie, dont certaines françaises sont bien connues des consommateurs. Decathlon, Auchan ou encore Leroy Merlin, toutes faisant partie de la galaxie Mulliez, sont dans le collimateur du président ukrainien.
Une telle liste présente l’avantage d’obliger les entreprises à se positionner ouvertement, et donc de risquer le boycott. Car la finalité est bien celle de mettre la pression sur la Russie pour qu’elle soit contrainte de cesser les hostilités en Ukraine.
Une telle liste présente l’avantage d’obliger les entreprises à se positionner ouvertement, et donc de risquer le boycott. Car la finalité est bien celle de mettre la pression sur la Russie pour qu’elle soit contrainte de cesser les hostilités en Ukraine.