Consultations médicales : quel impact pour les patients ?
D'après les informations du quotidien Le Parisien, le conseil de l’Uncam a voté le 21 mars 2024 pour le relèvement de la participation forfaitaire, c'est-à-dire la contribution directe du patient non remboursable par l’Assurance maladie ni par les assurances complémentaires lors de consultations médicales. Ce montant, auparavant fixé à un euro, doublera donc, impactant tous les patients majeurs à l'exception des femmes enceintes dès le sixième mois de grossesse et des bénéficiaires de certaines aides sociales. Ce changement affectera toute consultation ou acte médical réalisé par un médecin, qu'il soit généraliste ou spécialiste.
Cependant, cette augmentation ne concerne pas les interventions des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, ni des auxiliaires médicaux comme les infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes. Le montant de la participation forfaitaire reste par ailleurs limité à 4 euros par jour et par professionnel de santé et ne dépassera pas 50 euros par an et par personne. Mais cette limite annuelle sera désormais atteinte plus rapidement.
Cependant, cette augmentation ne concerne pas les interventions des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, ni des auxiliaires médicaux comme les infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes. Le montant de la participation forfaitaire reste par ailleurs limité à 4 euros par jour et par professionnel de santé et ne dépassera pas 50 euros par an et par personne. Mais cette limite annuelle sera désormais atteinte plus rapidement.
Des économies substantielles pour l'Assurance maladie
En instaurant cette mesure, l’Uncam espère réaliser une économie de plus de 400 millions d’euros par an. Cette initiative s'inscrit dans un contexte plus large de réduction des coûts médicaux où la participation forfaitaire s'ajoute à la majoration des franchises médicales sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires, qui a également doublé depuis le 31 mars. Ces augmentations, cumulées, devraient représenter un surcoût moyen de 17 euros par an et par patient, selon les estimations de l’ancien ministre de la Santé, Aurélien Rousseau.
Le doublement de ces participations et franchises permettra à l’Assurance maladie d’économiser, au total, environ 800 millions d’euros. Cela illustre un effort significatif pour maintenir la viabilité financière du système de santé, tout en impactant de manière notable le budget de santé des ménages français.
Le doublement de ces participations et franchises permettra à l’Assurance maladie d’économiser, au total, environ 800 millions d’euros. Cela illustre un effort significatif pour maintenir la viabilité financière du système de santé, tout en impactant de manière notable le budget de santé des ménages français.