Contrôle technique des motos : décision ferme du Conseil d'État
Le Conseil d'État a tranché contre la suspension du contrôle technique des motos, une décision qui arrive après une série de recours déposés par la FFMC. Ces recours visaient à annuler ou à suspendre l'exécution de cette réglementation, plaidant pour des mesures alternatives plus flexibles.
Malgré l'urgence exprimée par les opposants, « le Conseil d’État a jugé qu’il n’y avait pas de caractère d’urgence à suspendre les textes », souligne la FFMC, affirmant ainsi son entrée en vigueur imminente.
Malgré l'urgence exprimée par les opposants, « le Conseil d’État a jugé qu’il n’y avait pas de caractère d’urgence à suspendre les textes », souligne la FFMC, affirmant ainsi son entrée en vigueur imminente.
Controverse sur la pertinence et le coût
L'aspect le plus contesté de cette réglementation est son coût et son utilité perçue. Selon des manifestants et des experts interrogés par Europe 1, le coût estimé de 60 euros par contrôle technique est jugé disproportionné par rapport aux bénéfices en termes de sécurité routière. Philippe Maussion de la FFMC de Lille souligne sur Europe 1 que « moins de 0,3 % des accidents de moto est dû à un facteur lié à l'état mécanique. Donc de ce côté là, ça ne va rien améliorer en matière de sécurité. En fait, le sentiment, c'est de se sentir un peu comme des vaches à lait. Si ça devait apporter une meilleure sécurité, les motards seraient les premiers à dire ok. Mais là, ça correspond plus à une taxe ».
En réaction à la décision du Conseil d'État et à l'approche de la date d'application, la FFMC a intensifié ses appels à la mobilisation. Des milliers de motards sont attendus dans les rues de grandes villes comme Lille ou encore Lyon pour exprimer leur mécontentement le week-end du 13 avril 2024.
En réaction à la décision du Conseil d'État et à l'approche de la date d'application, la FFMC a intensifié ses appels à la mobilisation. Des milliers de motards sont attendus dans les rues de grandes villes comme Lille ou encore Lyon pour exprimer leur mécontentement le week-end du 13 avril 2024.