Une pizza au coronavirus par Groland
Pixabay/Free-Photos
Les fans de Groland le savent : rien n’est sacré pour l’émission qui a su conserver sa liberté malgré les années et le changement des époques et des mœurs. Pour rebondir sur le coronavirus, l’épidémie qui frappe le monde et, surtout, le fait que l’Italie soit le pays européen le plus touché, ils ont donc inventé la « corona pizza », une pizza au coronavirus. Une blague comme il y en a des dizaines dans l’émission.
Mais, voilà, la question est tendue en Italie et l’extrême droite s’est saisie du sujet. Matteo Salvini, Giorgia Meloni et d’autres anciens ministres et élus ont retwitté en masse le sketch critiquant vivement le message. La polémique a pris de l’ampleur et le gouvernement en place s’en est mêlé : Luigi Di Maio en personne, ministre italien des Affaires étrangères, a estimé que le sketch était « de mauvais goût et inacceptable ».
Mais, voilà, la question est tendue en Italie et l’extrême droite s’est saisie du sujet. Matteo Salvini, Giorgia Meloni et d’autres anciens ministres et élus ont retwitté en masse le sketch critiquant vivement le message. La polémique a pris de l’ampleur et le gouvernement en place s’en est mêlé : Luigi Di Maio en personne, ministre italien des Affaires étrangères, a estimé que le sketch était « de mauvais goût et inacceptable ».
Canal+ se plie au politiquement correct
Une fois que les hautes sphères politiques se sont mêlées de l’affaire, Canal+ n’a pas eu le choix que de se plier au politiquement correct. Le groupe a, dans une lettre envoyée le 4 mars 2020 à l’ambassadrice d’Italie à Paris, présenté ses excuses. Le sketch a également été retiré de toutes les plateformes du groupe et supprimé des comptes officiels sur les plateformes comme Youtube ou Dailymotion.
Naturellement, Internet n’oubliant rien, la vidéo tourne toujours sur les réseaux sociaux et sera probablement remise en ligne rapidement par des tiers. À la barbe de l’extrême droite italienne.
Naturellement, Internet n’oubliant rien, la vidéo tourne toujours sur les réseaux sociaux et sera probablement remise en ligne rapidement par des tiers. À la barbe de l’extrême droite italienne.