Le chaînon manquant découvert ?
Wikimedia/stephendicson (CC-by-SA 4.0)
Pour mieux comprendre la souche 2019-nCov de Coronavirus à l’origine de l’épidémie qui frappe la Chine et le reste du monde depuis le début de l’année 2020, les chercheurs ont tenté de remonter la chaîne de contamination. Très rapidement ils ont identifié le « réservoir », l’animal ayant le virus sans être malade et étant en mesure de le transmettre à d’autres espèces : il s’agirait de la chauve-souris.
Mais, selon les chercheurs, le virus qui infecte la chauve-souris ne peut pas infecter l’homme : il faut un hôte intermédiaire chez qui le virus a pu muter pour devenir compatible avec l’humain. Cet hôte se devait d’être un mammifère. Les chercheurs semblent l’avoir identifié chez le pangolin : le virus qu’il transporte est à 99% identique à celui qui infecte les humains. Mais comment cet animal, très peu dangereux, a pu infecter le patient zéro ?
Mais, selon les chercheurs, le virus qui infecte la chauve-souris ne peut pas infecter l’homme : il faut un hôte intermédiaire chez qui le virus a pu muter pour devenir compatible avec l’humain. Cet hôte se devait d’être un mammifère. Les chercheurs semblent l’avoir identifié chez le pangolin : le virus qu’il transporte est à 99% identique à celui qui infecte les humains. Mais comment cet animal, très peu dangereux, a pu infecter le patient zéro ?
Le pangolin braconné en Chine au point d’être menacé d’extinction
Le pangolin est une espèce très menacée : elle est la plus braconnée du monde avec 100.000 animaux abattus chaque année malgré un commerce totalement illégal depuis 2016. Surtout en Asie où il est consommé et où ses écailles sont utilisées dans la médecine traditionnelle.
Ce pourrait donc être un pangolin infecté, déjà mort ou vendu vivant, qui aurait contaminé le patient zéro dans un marché de Wuhan, premier foyer de l’épidémie. Une sorte de vengeance du pangolin sur l’homme, en somme, qui risque toutefois de lui faire encore plus de tort.
Ce pourrait donc être un pangolin infecté, déjà mort ou vendu vivant, qui aurait contaminé le patient zéro dans un marché de Wuhan, premier foyer de l’épidémie. Une sorte de vengeance du pangolin sur l’homme, en somme, qui risque toutefois de lui faire encore plus de tort.