La Malaisie, premier producteur de préservatifs au monde, est confinée
pixabay/Hans
Peu de gens le savaient probablement jusqu’à cette crise du coronavirus, mais le premier producteur mondial de préservatifs est la Malaisie. Une entreprise, notamment, détient 20% du marché : Karex. Or, le pays est en confinement à cause du coronavirus et Karex a dû fermer ses usines. Le groupe estime qu’entre mi-mars et mi-avril, ce sont quelque 200 millions de préservatifs en moins qui seront sur le marché mondial.
L’entreprise a été autorisée à reprendre son activité, mais à cadence réduite. Et la même situation se retrouve chez ses concurrents partout dans le monde à mesure que la pandémie se propage et que de nouveaux pays se confinent. Goh Miah Kiat, directeur exécutif de Karex, est inquiet pour la santé des personnes : « les préservatifs sont un article sanitaire de première nécessité ».
L’entreprise a été autorisée à reprendre son activité, mais à cadence réduite. Et la même situation se retrouve chez ses concurrents partout dans le monde à mesure que la pandémie se propage et que de nouveaux pays se confinent. Goh Miah Kiat, directeur exécutif de Karex, est inquiet pour la santé des personnes : « les préservatifs sont un article sanitaire de première nécessité ».
Un risque de développement des MST
L’ONU tire également la sonnette d’alarme, son agence chargée de la santé sexuelle et reproductive estimant n’avoir obtenu qu’entre 50% et 60% des livraisons prévues. « Les fermetures des frontières et les autres mesures de restriction perturbent le transport et la production dans plusieurs pays et régions. »
Une telle pénurie pourrait entraîner une crise sanitaire secondaire, alors que les yeux du monde entier sont tournés vers le Covid-19 : la multiplication des MST et des IST, dont le Sida. En particulier dans les pays pauvres où la lutte continue.
Sans compter le risque de grossesses non désirées « avec des conséquences désastreuses pour la santé et le bien être d’adolescentes, de femmes et de leurs partenaires et familles », souligne un porte-parole de l’agence onusienne.
Une telle pénurie pourrait entraîner une crise sanitaire secondaire, alors que les yeux du monde entier sont tournés vers le Covid-19 : la multiplication des MST et des IST, dont le Sida. En particulier dans les pays pauvres où la lutte continue.
Sans compter le risque de grossesses non désirées « avec des conséquences désastreuses pour la santé et le bien être d’adolescentes, de femmes et de leurs partenaires et familles », souligne un porte-parole de l’agence onusienne.