Soignants : la piste du vaccin obligatoire envisagée en Conseil de Défense
Pixabay/Photolizm
Selon les informations du journal Les Échos publiées le 4 mars 2021, Emmanuel Macron, lors du Conseil de Défense du 3 mars 2021, serait revenu sur le problème des soignants non vaccinés. En effet, alors que la majorité des résidents d’Ehpad ont reçu leur vaccin, le nombre de soignants vaccinés est relativement faible, moins de 50 % selon les estimations.
« Dans les services Covid, on a 80 % de vaccinés mais ailleurs beaucoup moins. Ce n'est pas possible. C'est inacceptable », aurait déclaré au journal Les Échos une personne ayant participé au Conseil de Défense.
Mais la question divise, car elle contreviendrait au principe, érigé en point d’honneur, de la liberté vaccinale concernant la Covid-19. Entre liberté et protection, et surtout face au risque de reconfinement, Emmanuel Macron aurait quasiment tranché.
« Dans les services Covid, on a 80 % de vaccinés mais ailleurs beaucoup moins. Ce n'est pas possible. C'est inacceptable », aurait déclaré au journal Les Échos une personne ayant participé au Conseil de Défense.
Mais la question divise, car elle contreviendrait au principe, érigé en point d’honneur, de la liberté vaccinale concernant la Covid-19. Entre liberté et protection, et surtout face au risque de reconfinement, Emmanuel Macron aurait quasiment tranché.
La vaccination obligatoire est « une piste de travail parmi d'autres »
« Vous êtes gentils mais tant que vous avez des vaccins dans les frigos, je ne reconfinerai pas les gens. Soyez bons avec la vaccination », aurait déclaré, selon les propos relayés par Les Échos, le président de la République à ses ministres durant le Conseil de Défense. De quoi laisser penser que le ton, au sujet de la vaccination des soignants, pourrait changer.
Une information qui n’a pas été confirmée par l’Élysée : contactée par Les Échos, le commentaire a été sobre. La vaccination obligatoire est « une piste de travail parmi d'autres ». Et, naturellement, il faudrait un décret ou une ordonnance pour qu’elle soit effective.
Néanmoins, la situation risque de se précipiter : l’OMS a alerté, le 4 mars 2021, que les cas de Covid-19 en Europe étaient repartis à la hausse sur une semaine, mettant un point d’arrêt à la baisse hebdomadaire constante des six semaines précédentes. La crainte d’une troisième vague pandémique, portée par les variants, n’a jamais été aussi élevée.
Une information qui n’a pas été confirmée par l’Élysée : contactée par Les Échos, le commentaire a été sobre. La vaccination obligatoire est « une piste de travail parmi d'autres ». Et, naturellement, il faudrait un décret ou une ordonnance pour qu’elle soit effective.
Néanmoins, la situation risque de se précipiter : l’OMS a alerté, le 4 mars 2021, que les cas de Covid-19 en Europe étaient repartis à la hausse sur une semaine, mettant un point d’arrêt à la baisse hebdomadaire constante des six semaines précédentes. La crainte d’une troisième vague pandémique, portée par les variants, n’a jamais été aussi élevée.