Les résultats préliminaires de l’essai de phase 3
Pixabay/PhotoLizM
L’annonce a fait l’effet d’une bombe : le vaccin développé par l’américain Pfizer et l’allemand BioNTech aurait un taux d’efficacité de 90 %. C’est le résultat préliminaire des analyses de l’essai de phase 3, le dernier avant une commercialisation, portant sur plusieurs dizaines de milliers de personnes. Mais rien n’est encore joué : les résultats devront être confirmés et publiés avant que la communauté scientifique puisse effectivement se prononcer.
La publication de Pfizer soulève en effet quelques questions, à commencer par l’efficacité du nouveau produit, largement supérieure au taux normal pour un nouveau vaccin, plus proche de 60 %. Mais ce n’est pas tout : il reste à savoir le temps d’immunisation (la survie réelle des anticorps). Si elle est trop courte, le vaccin pourrait être efficace mais son utilité en serait largement réduite.
La publication de Pfizer soulève en effet quelques questions, à commencer par l’efficacité du nouveau produit, largement supérieure au taux normal pour un nouveau vaccin, plus proche de 60 %. Mais ce n’est pas tout : il reste à savoir le temps d’immunisation (la survie réelle des anticorps). Si elle est trop courte, le vaccin pourrait être efficace mais son utilité en serait largement réduite.
Des problèmes logistiques à l’horizon
Alors que la Bourse a accueilli la nouvelle en faisant bondir les actions un peu partout dans le monde, le nouveau vaccin pose d’autres problèmes que le simple fait d’en confirmer l’efficacité. Il a été développé en modifiant l’ARN, une technologie nouvelle très prometteuse qui confirme ici son efficacité dans la recherche médicale. Mais elle s’accompagne de défis logistiques majeurs.
Le vaccin ainsi produit est beaucoup plus instable que les vaccins traditionnels : il doit être stocké à -70 degrés (contre un simple réfrigérateur). Un obstacle de taille pour organiser une campagne de vaccination massive en un temps record, les acteurs de la santé en première ligne, comme les médecins de ville ou les pharmaciens, ne disposant pas du matériel adapté.
Le vaccin ainsi produit est beaucoup plus instable que les vaccins traditionnels : il doit être stocké à -70 degrés (contre un simple réfrigérateur). Un obstacle de taille pour organiser une campagne de vaccination massive en un temps record, les acteurs de la santé en première ligne, comme les médecins de ville ou les pharmaciens, ne disposant pas du matériel adapté.