« Une alliance d’égocentriques »
Pixabay/Mediamodifier
« L’Europe doit être bien plus qu’une alliance d’égocentriques ». C’est sur ces mots que Steffen Klusmann, rédacteur en chef du prestigieux magazine allemand Der Spiegel, ouvre son éditorial du 8 avril 2020. Un éditorial qui devrait marquer l’histoire puisqu’il est directement adressé contre son propre pays et son gouvernement, en particulier Angela Merkel, mais également contre l’Union européenne dans son ensemble.
Le journaliste critique de façon très virulente le refus catégorique de l’Allemagne d’utiliser des Eurobonds pour sauver l’Union européenne… et en particulier les pays du sud de l’Europe, l'Italie et l'Espagne, les plus touchés par le virus et qui n’ont obtenu aucune aide pour gérer la crise sanitaire devenue, depuis les premiers cas italiens, une pandémie mondiale.
Le journaliste critique de façon très virulente le refus catégorique de l’Allemagne d’utiliser des Eurobonds pour sauver l’Union européenne… et en particulier les pays du sud de l’Europe, l'Italie et l'Espagne, les plus touchés par le virus et qui n’ont obtenu aucune aide pour gérer la crise sanitaire devenue, depuis les premiers cas italiens, une pandémie mondiale.
Des mots durs à l’égard de l’Allemagne
Steffen Klusmann ne prend pas des gants pour parler de l’attitude allemande. Elle fait preuve de « lâcheté », écrit-il dans son titre. Et il précise dans le texte « l’Europe traverse actuellement une crise existentielle. Vouloir jouer les gardiens du temple budgétaire dans une telle situation, c’est faire montre d’un esprit étriqué et mesquin ».
Son propos est simple : sans les eurobonds, il n’y aura pas de plan de sauvegarde de l’économie européenne qui soit capable de faire face à la crise économique et sanitaire que traverse l’Union en cette année 2020. Et il prévient : « si les Européens ne font pas rapidement front commun face à cette crise, les populistes, les eurosceptiques et les fonds spéculatifs basés à Londres ou à New York s’en donneront à cœur joie. Tout comme dans le cas de la Grèce, ils miseront sur la faillite des États européens. Et cette fois-ci, ils réussiront leur pari ».
Pour lire l’intégralité de l’éditorial, en Français, rendez-vous ici : https://www.spiegel.de/international/coronavirus-en-refusant-les-eurobonds-l-allemagne-fait-preuve-d-egoisme-d-obstination-et-de-lachete-a-0135007d-bee2-49c0-83cc-2a7dfdad84f8
Son propos est simple : sans les eurobonds, il n’y aura pas de plan de sauvegarde de l’économie européenne qui soit capable de faire face à la crise économique et sanitaire que traverse l’Union en cette année 2020. Et il prévient : « si les Européens ne font pas rapidement front commun face à cette crise, les populistes, les eurosceptiques et les fonds spéculatifs basés à Londres ou à New York s’en donneront à cœur joie. Tout comme dans le cas de la Grèce, ils miseront sur la faillite des États européens. Et cette fois-ci, ils réussiront leur pari ».
Pour lire l’intégralité de l’éditorial, en Français, rendez-vous ici : https://www.spiegel.de/international/coronavirus-en-refusant-les-eurobonds-l-allemagne-fait-preuve-d-egoisme-d-obstination-et-de-lachete-a-0135007d-bee2-49c0-83cc-2a7dfdad84f8