Pfizer va proposer un vaccin dédié contre Omicron
Pixabay/huntlh
L’évolution du virus Sars-CoV-2 n’a rien d’étonnant : à l’instar de la grippe, le virus a muté depuis son apparition, donnant lieu à des variants plus ou moins dangereux et virulents. Après Delta, c’est Omicron qui a pris le dessus et représente la quasi-totalité des contaminations. Essentiellement, les sous-variants BA.4 et BA.5 qui apparaissent plus résistants aux vaccins précédemment distribués.
Les laboratoires pharmaceutiques sont sur le coup : Pfizer BioNTech, à l’origine d’un des deux vaccins à base d’ARNm, est en train de préparer deux vaccins spécifiques à ces nouveaux sous-variants. Une première demande de mise sur le marché pour le vaccin ciblant le sous-variant BA.1 d’Omicron a été déposée en Europe en juillet 2022. Et le deuxième, ciblant les sous-variants BA.4 et BA.5 est en cours de finalisation.
Les laboratoires pharmaceutiques sont sur le coup : Pfizer BioNTech, à l’origine d’un des deux vaccins à base d’ARNm, est en train de préparer deux vaccins spécifiques à ces nouveaux sous-variants. Une première demande de mise sur le marché pour le vaccin ciblant le sous-variant BA.1 d’Omicron a été déposée en Europe en juillet 2022. Et le deuxième, ciblant les sous-variants BA.4 et BA.5 est en cours de finalisation.
De nouveaux vaccins dès octobre 2022 pour les campagnes de rappel
Selon l’agence de presse Reuters, Pfizer-BioNTech espère obtenir les autorisations de mise sur le marché en amont de la période hivernale. Les premières livraisons du vaccin ainsi modifié pourraient survenir dès octobre 2022. Une période stratégique dans la lutte contre la pandémie.
Outre une résistance accrue aux vaccins, ce qui conduit à une hausse des contaminations est également la baisse de la protection fournie par les doses de vaccin précédentes. À l’automne 2022, de fait, de vastes campagnes de rappel devraient être organisées pour l’ensemble de la population, ayant déjà commencé pour les personnes les plus fragiles. Objectif : éviter une reprise de la pandémie durant l’hiver 2022-2023 alors que l’on soupçonne fortement que le Sars-CoV-2, comme nombre de virus respiratoires, soit saisonnier.
Outre une résistance accrue aux vaccins, ce qui conduit à une hausse des contaminations est également la baisse de la protection fournie par les doses de vaccin précédentes. À l’automne 2022, de fait, de vastes campagnes de rappel devraient être organisées pour l’ensemble de la population, ayant déjà commencé pour les personnes les plus fragiles. Objectif : éviter une reprise de la pandémie durant l’hiver 2022-2023 alors que l’on soupçonne fortement que le Sars-CoV-2, comme nombre de virus respiratoires, soit saisonnier.