Objectif : désengorger les laboratoires
Wilfried Pohnke/Pixabay
« Compte tenu de la circulation virale intense, il n'est plus nécessaire de confirmer par PCR un résultat de test antigénique », a écrit le Professeur Jérôme Salomon, Directeur général de la Santé, dans un courrier adressé à tous les professionnels de la santé, le 2 janvier 2022. Ce courrier précisait également les nouvelles dispositions à respecter en matière d’isolement dans le cas de résultats positifs ou de cas contacts.
Cette mesure a pour objectif de désengorger les laboratoires fortement sollicités pendant la fin d’année 2021. Rien que pour le mois de décembre 2021, ce sont plus de 30 millions de tests qui ont été effectués en France, dont 8 millions entre la fête de Noël et le jour de l’an. Les conséquences de ce record du nombre de personnes testées en une semaine a été de ralentir l’obtention des résultats de ces tests sur la plateforme dédiée SI-DEP.
Cette mesure a pour objectif de désengorger les laboratoires fortement sollicités pendant la fin d’année 2021. Rien que pour le mois de décembre 2021, ce sont plus de 30 millions de tests qui ont été effectués en France, dont 8 millions entre la fête de Noël et le jour de l’an. Les conséquences de ce record du nombre de personnes testées en une semaine a été de ralentir l’obtention des résultats de ces tests sur la plateforme dédiée SI-DEP.
Les Autotests non-suffisants
Si les tests antigéniques n’ont plus besoin d’être confirmés par un test PCR, ce n’est pas le cas pour les autotests. En effet, les tests antigéniques et PCR, puisque réalisés par des professionnels de Santé, en laboratoire ou en pharmacie, sont automatiquement déclarés sur la plateforme SI-DEP. Ainsi, un autotest, si positif, ne vous permet pas d’obtenir un certificat de rétablissement sept jours après, vous évitant notamment une injection vaccinale inutile.
Sur France Info, Lionel Barrand, président du Syndicat des jeunes biologistes médicaux explique également que les autotests sont moins fiables. En effet, s’il y a une interférence, ou encore s’il y a une mauvaise utilisation, l’autotest peut être faussement positif. Les autotests positifs sont donc à être confirmés soit par un test antigénique ou par un PCR pour pouvoir confirmer l’infection au Covid.
Sur France Info, Lionel Barrand, président du Syndicat des jeunes biologistes médicaux explique également que les autotests sont moins fiables. En effet, s’il y a une interférence, ou encore s’il y a une mauvaise utilisation, l’autotest peut être faussement positif. Les autotests positifs sont donc à être confirmés soit par un test antigénique ou par un PCR pour pouvoir confirmer l’infection au Covid.