Les prévisions de croissance mondiale baissées par le FMI
Le FMI n’affiche pas d’optimisme pour l’année 2023. Si dans le document publié le 11 octobre 2022, il ne révise pas à la baisse la croissance pour 2022, qui reste à 3,2% après avoir été revue à la baisse à trois reprises dans le courant de l’année, pour 2023 c’est une autre histoire. Désormais, le Fonds Monétaire International ne table plus que sur une croissance mondiale de 2,7%, baissée de 0,2% par rapport à l’estimation précédente.
Pierre-Olivier Gournichas, chef économiste de l’institution internationale, va même plus loin : « les chocs de cette année vont renforcer les conséquences de la pandémie qui n'étaient qu'en partie rattrapées. En résumé, le pire est à venir et pour beaucoup de gens, 2023 ressemblera à de la récession ». Selon le FMI, en effet, la croissance en 2023 sera la plus basse jamais attendue depuis 2001, en faisant exception des crises de 2008 et de la Covid-19.
Pierre-Olivier Gournichas, chef économiste de l’institution internationale, va même plus loin : « les chocs de cette année vont renforcer les conséquences de la pandémie qui n'étaient qu'en partie rattrapées. En résumé, le pire est à venir et pour beaucoup de gens, 2023 ressemblera à de la récession ». Selon le FMI, en effet, la croissance en 2023 sera la plus basse jamais attendue depuis 2001, en faisant exception des crises de 2008 et de la Covid-19.
Allemagne et Italie en récession, la France reste dans le vert
Si la Chine et les pays émergents devraient résister, les pays industrialisés seront durement touchés. À l’image des États-Unis pour lesquels la croissance attendue par le FMI n’est plus que de 1%, avec un réel risque de récession en 2023 faisant désormais partie des scénarios de la Maison Blanche.
Du côté de la zone euro, ce n’est guère mieux : pour l’ensemble de la zone, la croissance attendue en 2023 n’est que de 0,5%, fortement revue à la baisse (-0,7 point). Allemagne et Italie devraient connaître une récession sur l’année, -0,3% et -0,2% respectivement.
L’Hexagone, de son côté, s’en sortirait mieux avec une croissance positive mais faible à 0,7%. Une prévision plus pessimiste que celle du gouvernement français, mais plus optimiste que celle de la Banque de France.
Du côté de la zone euro, ce n’est guère mieux : pour l’ensemble de la zone, la croissance attendue en 2023 n’est que de 0,5%, fortement revue à la baisse (-0,7 point). Allemagne et Italie devraient connaître une récession sur l’année, -0,3% et -0,2% respectivement.
L’Hexagone, de son côté, s’en sortirait mieux avec une croissance positive mais faible à 0,7%. Une prévision plus pessimiste que celle du gouvernement français, mais plus optimiste que celle de la Banque de France.