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La montée de la gauche et du RN donnaient déjà un sérieux éclairage sur l’état du vote contestataire. Mais la Fondapol a poussé plus loin la réflexion en décortiquant dans sa dernière étude les derniers votes. S’appuyant sur trois échantillons de 3 000 personnes à chaque fois, le think tank confirme certaines observations générales.
C’est Le Figaro qui a publié les principales leçons de cette étude : « Le 10 avril 2022, les votes pour ces trois candidats de rupture ont été majoritaires pour la première fois dans l’histoire électorale du pays. Ils ont réuni à eux trois 52,17% des suffrages exprimés. L’étude souligne également qu’entre le premier tour du 21 avril 2002 et celui du 10 avril 2022 le total des suffrages exprimés en faveur de candidats protestataires à l’élection présidentielle est passé de 29,6% à 55,6%. Un véritable bond en avant qui pourrait rebattre les cartes du jeu politique ».
Plus intéressant encore, la Fondapol note que les motivations protestataires ont plus progressé à droite (+5,2 points) qu’à gauche (+2,1 points). « Une assertion qui se vérifie notamment parmi les électeurs d’Emmanuel Macron: 47% d’entre eux se situent à droite, 19% au centre et seuls 20% à gauche. En prenant en compte les électeurs du chef de l’État qui se positionnent spontanément à droite, la Fondapol en arrive à la conclusion que le vote de droite représente 53% des suffrages exprimés au premier tour de la présidentielle. Ce chiffre atteint même 57,7% avec la prise en compte des électeurs de Macron partageant les valeurs de la droite » précise le journal.
L’étude note cependant que des thèmes clés de la contestation que sont l’insécurité, l’immigration ou les questions liées à l’islamisme donnent un « monopole programmatique de fait » au RN. « Une situation qui lui permet de s’ancrer solidement dans le paysage politique, au fur et à mesure que ces préoccupations progressent chez les Français. «Les niveaux d’opinion favorables au RN sont désormais élevés dans toutes les catégories sociales, et non plus seulement au sein des catégories populaires.» Ainsi, entre le premier tour des législatives de 2017 et celui de 2022, le vote des cadres en faveur du RN est passé de 5% à 13% » ajoute Le Figaro.
Lire ici en intégralité l’article du « Figaro » qui a publié le premier les résultats de l’étude Fondapol
C’est Le Figaro qui a publié les principales leçons de cette étude : « Le 10 avril 2022, les votes pour ces trois candidats de rupture ont été majoritaires pour la première fois dans l’histoire électorale du pays. Ils ont réuni à eux trois 52,17% des suffrages exprimés. L’étude souligne également qu’entre le premier tour du 21 avril 2002 et celui du 10 avril 2022 le total des suffrages exprimés en faveur de candidats protestataires à l’élection présidentielle est passé de 29,6% à 55,6%. Un véritable bond en avant qui pourrait rebattre les cartes du jeu politique ».
Plus intéressant encore, la Fondapol note que les motivations protestataires ont plus progressé à droite (+5,2 points) qu’à gauche (+2,1 points). « Une assertion qui se vérifie notamment parmi les électeurs d’Emmanuel Macron: 47% d’entre eux se situent à droite, 19% au centre et seuls 20% à gauche. En prenant en compte les électeurs du chef de l’État qui se positionnent spontanément à droite, la Fondapol en arrive à la conclusion que le vote de droite représente 53% des suffrages exprimés au premier tour de la présidentielle. Ce chiffre atteint même 57,7% avec la prise en compte des électeurs de Macron partageant les valeurs de la droite » précise le journal.
L’étude note cependant que des thèmes clés de la contestation que sont l’insécurité, l’immigration ou les questions liées à l’islamisme donnent un « monopole programmatique de fait » au RN. « Une situation qui lui permet de s’ancrer solidement dans le paysage politique, au fur et à mesure que ces préoccupations progressent chez les Français. «Les niveaux d’opinion favorables au RN sont désormais élevés dans toutes les catégories sociales, et non plus seulement au sein des catégories populaires.» Ainsi, entre le premier tour des législatives de 2017 et celui de 2022, le vote des cadres en faveur du RN est passé de 5% à 13% » ajoute Le Figaro.
Lire ici en intégralité l’article du « Figaro » qui a publié le premier les résultats de l’étude Fondapol