Demain, on volera vers le bureau !






6 Mai 2014

Les voitures volantes sont depuis longtemps le symbole de notre passage officielle dans le futur. Et il semble bien que ce moment soit pour bientôt.


Des prototypes de voitures volantes, il y en a déjà eu de nombreux. Le premier brevet de ce type d'engin date de 1918 et a été déposé aux Etats-Unis par Felix Longobardi, pour une voiture qui pouvait également nager sous l'eau. D'autres brevets ont suivi mais aucune machine n'était réellement fonctionnelle, jusqu'à ce qu'une équipe d'anciens chercheurs du MIT en coopération avec la société Terrafugia ne s'en mêle.

Ces anciens du MIT avaient déjà à leur actif la "voiture-avion", un prototype qui nécessitait quand même une piste de 700 mètres pour prendre son envol et dont l'encombrement dépassait les 2 mètres de large. Désormais, la machine, au nom de code TF-X, est capable de décoller et d'atterrir verticalement, une véritable prouesse technologique malgré de petites ailes, mais nécessaire dans un environnement urbain souvent très dense. Un véritable véhicule hybride terre-air, doté de moteurs électriques de 600 chevaux et d'un moteur conventionnel de 300 chevaux.

Système anti-collision

Selon le site de Terrafugia, le TF-X peut accueillir 4 passagers et peut être abrité dans un garage traditionnel conçu pour une voiture. Il a une autonomie de 800 km et peut atteindre la vitesse de 300 km/heure. Et cela ne prendrait que quelques heures au conducteur pour se former au pilotage du TF-X et pouvoir ainsi le conduire en toute sécurité.

Fort opportunément, le TF-X sera équipé de systèmes automatisés anti-collision, de détection des variations météo et d'atterrissage d'urgence au cas où le pilote deviendrait défaillant.

Encore un peu de patience

Il faudra attendre 8 à 12 ans avant de voir les premiers TF-X sur le marché, à un prix équivalent à une voiture de très haut-de-gamme. Néanmoins, le premier prototype de transition de "voiture-avion", devrait, quant à lui, être disponible d'ici deux ans au prix de 280 000 dollars.