L'importance du travail domestique est souvent sous-estimée
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Les tâches domestiques ne sont généralement pas incorporées dans la définition du travail, parce qu’elles ne font pas l’objet d'une rémunération en argent.
L’importance du travail domestique est pourtant considérable même dans un pays comme la France, comme le montre l'enquête menée sur ce sujet tous les dix ans par l’INSEE : en comparaison du travail professionnel, davantage d’heures lui sont consacrées, qu’il s’agisse du ménage, des soins prodigués aux enfants, ou du jardinage et du bricolage.
Cette importance du travail domestique est évidemment encore plus forte dans les pays moins développés, où pour beaucoup de personnes l’activité dite « informelle » n’est pas un complément de l’activité professionnelle, mais la principale ou la seule forme d'activité productive.
Quand le paysan des Andes construit de ses propres mains un abri pour sa famille, tout en cultivant sa terre pour la nourrir, il ne fait pas de distinction entre les deux activités, qui sont « sa » définition du travail.
Cependant, le nombre d'humains âgés de +, à 45 ans qui travaillent et vivent de manière encore assez proche de celle de leurs parents, et des parents de leurs parents, est orienté à la baisse. De plus en plus nombreux sont ceux qui s’intègrent à l’économie moderne ou subsistent, hélas bien chichement, grâce aux « petits boulots » que leur concède l'économie modernisée. L’exode des paysans chinois vers les mégapoles, dans lesquelles ils assemblent presque sept/jours sur sept et douze heures par jour, des ordinateurs ou des téléphones pour des clients occidentaux situés à 10.000 kilomètres de là, est évidemment un drame.
On peut estimer entre un demi et un milliard le nombre des personnes qui ont, si l’on peut dire, un pied dans l’économie marchande, mais pas les deux, selon que les critères utilisés pour les classer sont plus ou moins exigeants. Cette catégorie est probablement celle qui s’accroît le plus rapidement. Et qui préoccupe le plus les autorités chinoises.
Mais soyons clairs : le problème est identique en Europe, et en particulier en France, ou le taux d’emploi des actifs est un des plus faibles au monde. Des millions de nos compatriotes sont sortis des circuits « standards » et cumulent aides sociales, petits boulots, et autosuffisance.
Le livre Dernière crise avant l'apocalypse paraît le 16 septembre 2021 aux éditions RING.
Il est disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/Derni%C3%A8re-crise-lapocalypse-Jean-baptiste-Giraud/dp/2379340188
et à la FNAC : https://livre.fnac.com/a15930292/Jean-Baptiste-Giraud-Derniere-crise-avant-l-apocalypse
L’importance du travail domestique est pourtant considérable même dans un pays comme la France, comme le montre l'enquête menée sur ce sujet tous les dix ans par l’INSEE : en comparaison du travail professionnel, davantage d’heures lui sont consacrées, qu’il s’agisse du ménage, des soins prodigués aux enfants, ou du jardinage et du bricolage.
Cette importance du travail domestique est évidemment encore plus forte dans les pays moins développés, où pour beaucoup de personnes l’activité dite « informelle » n’est pas un complément de l’activité professionnelle, mais la principale ou la seule forme d'activité productive.
Quand le paysan des Andes construit de ses propres mains un abri pour sa famille, tout en cultivant sa terre pour la nourrir, il ne fait pas de distinction entre les deux activités, qui sont « sa » définition du travail.
Cependant, le nombre d'humains âgés de +, à 45 ans qui travaillent et vivent de manière encore assez proche de celle de leurs parents, et des parents de leurs parents, est orienté à la baisse. De plus en plus nombreux sont ceux qui s’intègrent à l’économie moderne ou subsistent, hélas bien chichement, grâce aux « petits boulots » que leur concède l'économie modernisée. L’exode des paysans chinois vers les mégapoles, dans lesquelles ils assemblent presque sept/jours sur sept et douze heures par jour, des ordinateurs ou des téléphones pour des clients occidentaux situés à 10.000 kilomètres de là, est évidemment un drame.
On peut estimer entre un demi et un milliard le nombre des personnes qui ont, si l’on peut dire, un pied dans l’économie marchande, mais pas les deux, selon que les critères utilisés pour les classer sont plus ou moins exigeants. Cette catégorie est probablement celle qui s’accroît le plus rapidement. Et qui préoccupe le plus les autorités chinoises.
Mais soyons clairs : le problème est identique en Europe, et en particulier en France, ou le taux d’emploi des actifs est un des plus faibles au monde. Des millions de nos compatriotes sont sortis des circuits « standards » et cumulent aides sociales, petits boulots, et autosuffisance.
Le livre Dernière crise avant l'apocalypse paraît le 16 septembre 2021 aux éditions RING.
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