Des robots voituriers à l’aéroport de Lyon



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



18 Mars 2019

La société Stanley Robotics vient des présenter les robots voituriers qui vont équiper l’aéroport de Lyon. Nommé Stan, ce service est développé avec l’aéroport et Vinci. Très utile pour les voyageurs et la gestion du trafic, c’est la démonstration du défi social que représente la robotisation.


Stanley Robotics DR
« Pour mieux gérer les flux de voitures dans les aéroports, Stanley Robotics a eu une idée : un service de robots voituriers nommé Stan. La firme a officiellement présenté son système de « parking automatisé » le 14 mars, en partenariat avec l’aéroport de Lyon et Vinci Airports » nous apprend le site spécialisé Numerama.

Pour une fois, il ne s’agit pas d’une technologie promise pour le futur sans précision. Les robots voituriers de l’aéroport Saint Exupéry doivent en effet entrer en fonction dès la fin du mois. « Le concept des robots voituriers de Stanley Robotics se veut simple. Le conducteur réserve une place sur internet et dépose son véhicule dans un box. Il rejoindra alors une navette pour aller jusqu’à l’aéroport, tandis que sa voiture sera prise en charge par un robot Stan. Celui-ci le déposera ensuite dans un parking sécurisé, puis le ramènera au box au retour de son propriétaire. Selon Stanley Robotics, « il s’agit du tout premier système de robot voiturier au monde. Il est simple, sécurisé et permet de gagner du temps. » » ajoute le site spécialisé.
Dans un premier temps, il y aura bien seulement 500 places réparties dans douze boxs gérés par quatre robots. Mais les promesses de diminution de CO2 et de gains de temps laissent présager une développement rapide pour atteindre l’objectif de 6 000 places.

On n’en sait pas plus en revanche sur les éventuelles conséquences sur l’emploi à l’aéroport. Et c’est d’ailleurs tout l’enjeu de la robotisation. Les rapports se multiplient et sont unanimes. L’arrivée des robots est une formidable opportunité économique, les emplois non qualifiés sont menacés. A ce titre les aéroports, grand employeur de travailleurs non qualifiés sont une illustration parlante.  L’enjeu est donc la formation en accéléré des travailleurs non diplômés pour qu’ils puissent faire face à cette révolution technologique.