Une exception liée à la crise sanitaire inédite de la Covid-19
Pixabay/ArtTower
Si Emmanuel Macron a qualifié l’accord du 21 juillet 2020 « d’historique » et que la chancelière allemande Angela Merkel a œuvré avec le président français pour convaincre les pays les plus réticents, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a tenu à remettre les choses dans leur contexte. L’agence Reuters relaye ainsi les propos que Weidmann a tenus au groupe de médias allemand Funke : il tient à préciser que cette mesure ne doit pas se reproduire.
S’il est d’accord pour dire que l’Union européenne a « prouvé sa capacité à agir en temps de crise », la crise économique liée à la Covid-19 étant attendue comme la pire jamais enregistrée en temps de paix, avec une récession supérieure à 8% pour l’Union européenne selon les estimations, la dette partagée doit être perçue comme une réponse exceptionnelle à une crise tout aussi exceptionnelle.
S’il est d’accord pour dire que l’Union européenne a « prouvé sa capacité à agir en temps de crise », la crise économique liée à la Covid-19 étant attendue comme la pire jamais enregistrée en temps de paix, avec une récession supérieure à 8% pour l’Union européenne selon les estimations, la dette partagée doit être perçue comme une réponse exceptionnelle à une crise tout aussi exceptionnelle.
La demande pour des mesures de contrôle
Parmi les défauts que Weidmann trouve au système de dette partagée sur lequel se sont mis d’accord les pays de l’Union européenne, il y a l’absence de contrôles poussés concernant les projets financés par les 390 milliards d’euros. « Des mécanismes de contrôle sont nécessaires pour assurer que les fonds sont utilisés raisonnablement et efficacement », a-t-il déclaré à Funke selon Reuters.
Concernant l’Allemagne, le président de la Bundesbank estime que l’économie d’outre-Rhin est en train de repartir, après un plus bas atteint en avril 2020, au pire de la crise sanitaire en Europe.
Concernant l’Allemagne, le président de la Bundesbank estime que l’économie d’outre-Rhin est en train de repartir, après un plus bas atteint en avril 2020, au pire de la crise sanitaire en Europe.