Plus de coupures d’électricité chez EDF… toute l’année
La législation en vigueur en France autorise tout énergéticien à couper la fourniture d’électricité en cas de factures impayées. Seule exception : la période de la « trêve hivernale », qui court chaque année du 1er novembre au 31 mars. Or, selon le médiateur national de l’énergie, entre 200.000 et 300.000 foyers sont chaque année concernés par une coupure totale de leur fourniture.
EDF, qui pratiquait ces coupures comme le lui autorise la loi, a annoncé le 12 novembre 2021 dans les colonnes du journal Le Parisien mettre un terme à cette pratique. Désormais, plus aucune coupure d’électricité ne sera appliquée en cas de factures impayées par EDF, et ce quelle que soit la période de l’année concernée.
EDF, qui pratiquait ces coupures comme le lui autorise la loi, a annoncé le 12 novembre 2021 dans les colonnes du journal Le Parisien mettre un terme à cette pratique. Désormais, plus aucune coupure d’électricité ne sera appliquée en cas de factures impayées par EDF, et ce quelle que soit la période de l’année concernée.
Une baisse de tension à la place de la coupure totale
Les ménages en précarité énergétique qui ne peuvent pas payer leurs factures peuvent donc être soulagés : les coupures n’auront plus lieu. Toutefois, cela ne résout pas totalement la problématique qui touche des millions de foyers en France. En effet, si EDF ne coupera plus l’électricité, l’énergéticien pratiquera une baisse de tension, comme le prévoit la loi durant la trêve hivernale.
Cette baisse de tension va conduire à des difficultés pour les ménages qui devront donc faire le choix entre l’un ou l’autre de leurs appareils électriques : en cas d’utilisation massive des appareils, le disjoncteur saute, comme le confirme Marc Benayoum, directeur du pôle client d’EDF.
La limitation de la puissance délivrée empêche le chauffage électrique de fonctionner, par exemple, mais permet l’utilisation d’un chauffe-eau, d’un petit frigo ou encore de l’éclairage.
Cette baisse de tension va conduire à des difficultés pour les ménages qui devront donc faire le choix entre l’un ou l’autre de leurs appareils électriques : en cas d’utilisation massive des appareils, le disjoncteur saute, comme le confirme Marc Benayoum, directeur du pôle client d’EDF.
La limitation de la puissance délivrée empêche le chauffage électrique de fonctionner, par exemple, mais permet l’utilisation d’un chauffe-eau, d’un petit frigo ou encore de l’éclairage.