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EDF serait dans son droit de couper l’électricité aux clients qui n’ont pas payé les factures à partir du 1er avril. Mais le groupe annonce que même lorsque la trêve hivernale sera terminée, elle ne le fera pas. « Cette année, la fin de la trêve hivernale, vendredi 1er avril, ne sera plus synonyme d'inquiétude pour les clients d'EDF qui peinent à payer leurs factures : le fournisseur ne coupera plus l'électricité. Un engagement annoncé en novembre que les associations souhaitent voir généralisé. « En faisant cela, EDF va plus loin que ses obligations réglementaires en dehors de la période de trêve hivernale, en remplaçant la coupure par une limitation de puissance à 1 kVA», souligne un porte-parole du fournisseur. Cette puissance représente une sorte de « service minimum » en attendant la régularisation de la situation du client, de quoi assurer l'essentiel : s'éclairer, faire fonctionner un réfrigérateur et recharger un téléphone. Les coupures étaient déjà interdites pendant la trêve hivernale, qui s'achèvera fin mars. Elles ne seront donc désormais plus du tout appliquées par le fournisseur historique et ce, toute l'année. EDF n'est pas le premier fournisseur à annoncer une telle mesure, réclamée par les associations de lutte contre la précarité. Le petit opérateur Plum avait déjà pris cette initiative » rapporte Le Figaro.
La mesure n’est pas anecdotique. L’an dernier, plus de 250 000 consommateurs ont été touchés par des coupures pour des raisons de factures non payées. Des chiffres importants qui poussent les associations à demander à l’État d’imposer à tous les opérateurs le choix fait par EDF. Pour l’heure, estime la Fondation Abbé Pierre, le gouvernement planche sur un décret qui imposerait deux mois de réduction de puissance avant une coupure totale. « Un bon début, mais pas assez pour la Fondation Abbé-Pierre, qui appelle à une interdiction généralisée des coupures. Autre gros opérateur, Engie s'est pour sa part engagé à «déployer massivement les réductions de puissance à 1 kVA dès ce printemps 2022 » » conclue Le Figaro.
La mesure n’est pas anecdotique. L’an dernier, plus de 250 000 consommateurs ont été touchés par des coupures pour des raisons de factures non payées. Des chiffres importants qui poussent les associations à demander à l’État d’imposer à tous les opérateurs le choix fait par EDF. Pour l’heure, estime la Fondation Abbé Pierre, le gouvernement planche sur un décret qui imposerait deux mois de réduction de puissance avant une coupure totale. « Un bon début, mais pas assez pour la Fondation Abbé-Pierre, qui appelle à une interdiction généralisée des coupures. Autre gros opérateur, Engie s'est pour sa part engagé à «déployer massivement les réductions de puissance à 1 kVA dès ce printemps 2022 » » conclue Le Figaro.