Early Work: Rencontrez Pablo avant Picasso






2 Mai 2016

Depuis quelques mois, un mystérieux nom circule dans le milieu de l’art contemporain. Early Work… « Early what » ? Un happening détonnant ? Un nouveau concept-store ? Pas loin ! Early Work a pour but de valoriser les premiers travaux issus de la jeune création contemporaine en utilisant de nouveaux canaux adaptés aux futurs enjeux du marché de l’art. « Early Waouh ! »


Ceci est un concept innovant

Proposer une nouvelle « place de marché » indépendante destinée à tous les collectionneurs et amateurs d’art ainsi qu’au grand public. Tel est le pari osé d’Early Work. Une démarche « en ligne » avec les réflexions et problématiques que pose aujourd’hui le marché de l’art.  Comment démocratiser financièrement l’envie d’art des collectionneurs ? Comment soutenir la jeune création ? Du business model aux hypothèses juridiques à valider, l’aventure Early Work a été mûrement pensée par les fondateurs, passionnés par le marché de l’art et dotés de solides expériences. L’intuition et l’audace ont fait le reste.

Car parfois il faut savoir opérer une rupture et créer ses propres canaux. Il faut dire que les plateformes d’art en ligne séduisent de plus en plus d’acheteurs si on en croit le très sérieux rapport Hiscox du marché de l’art en ligne 2015. Aussi, 75% des sondés plébiscitent ce mode d’achat car il permet d’acquérir des pièces inédites en comparaison avec un espace traditionnel. De plus, 65% des acheteurs saluent la diversité de l’offre des collections proposées sur ces plateformes. Early Work fait donc le pari de proposer du contenu inédit afin de satisfaire le fort appétit des collectionneurs.

Il s’agit également de « désacraliser » la démarche d’achat d’art (nombreux clients n’osent encore pas franchir la porte d’une galerie ou d’une maison de vente), et pourquoi pas encourager l’apparition de nouveaux réflexes.  Le futur de l’art se dessine-t-il en ligne (graphique) ? Early Work y croit et compte bien toucher des nouveaux publics qui n’hésitent pas à acheter de l’art sur Internet et ainsi développer le marché de l’art en ligne et. La plateforme propose des œuvres entre 100 et 1000 euros voire plus. Pour Early Work, c’est également la preuve, qu’il est possible de mettre les nouvelles technologies au service de la promotion de la jeune création

Les talents de demain

Mungo McNair Sans Titre Peintures
Car les futurs noms de l’art contemporain se trouvent à coup sûr parmi les grandes écoles. La plateforme mise ainsi sur les travaux des élèves des écoles d’art et jeunes diplômés dans des registres aussi variés que la peinture, sculpture, photo, ainsi que la vidéo ou les nouveaux média. Ces derniers peinent souvent à accéder au premier marché et à financer leur créativité. De plus, ce vivier d’œuvres était jusque lors inaccessible pour les amateurs d’art. Early Work permet donc de confronter la jeune création au marché. Une démarche gagnant-gagnant tant pour l’artiste que l’acheteur.

Et cette démarche s’est nourrie de la solide expérience des fondateurs de la plateforme qui œuvrent en coulisses. Pour l’équipe d’Early Work, nul besoin d’occuper le devant de la scène quand la jeune création est aussi foisonnante et flamboyante. Veille, pricing, constitution d’un dossier sur l’artiste et l’œuvre, outils pointus de promotion: rien n’est laissé au hasard. Early Work met également son réseau (institutionnel, privé, mécénat) et son regard décalé au service des artistes.
 

Plus que des valeurs-refuge

Il s’agit également d’accompagner et de conseiller les artistes dans leurs premiers pas sur le marché. Cette forte dimension de confiance et de personnalisation signe clairement la marque Early Work.

En effet, l’équipe promeut une démarche responsable et compte bien faire entendre sa ligne de conduite sur le marché de l’art.  Les artistes sont mis au cœur d’un écosystème vertueux fondé sur une contrepartie économique juste. Ces derniers contrôlent leur créations, de manière indépendante et dès le début de leur carrière. Il s’agit de pérenniser une singularité artistique mais aussi de contribuer à la professionnalisation de la filière. Comme pour rappeler que l’art n’est pas seulement un investissement.

Et cette démarche a déjà séduit de nombreux acteurs de premier plan comme le Ministère de la culture qui a récemment salué « ce nouvel intermédiaire de la jeune création » ou la presse spécialisée et la maison Christie’s qui ont également remarqué la plateforme. De quoi encourager Early Work et sa baseline bien sentie : « Meet Pablo before Picasso » !

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Juliet Lakhdari Contreplaqué I Sculptures