Échec du lancement du satellite météo français Taranis



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



17 Novembre 2020

Arianespace a annoncé que le satellite Taranis a été perdu seulement quelques minutes après son lancement la nuit dernière. Une grande déception pour le Centra national d’étude spatial (CNES) qui misait sur l’appareil pour observes des phénomènes spatiaux et leurs liens avec les orages.


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Taranis a disparu. Quelques minutes seulement après l’envoi du satellite français, Arianspace annonce que la mission est un échec. C’est le patron de la société, Stéphane Israël qui a annoncé la mauvaise nouvelle. « Huit minutes après le décollage, et immédiatement après l’allumage du quatrième étage de Vega, a-t-il expliqué, une « dégradation de la trajectoire a été observée, la vitesse n’était plus nominale ». L’absence de données de télémétrie – sur la position de l’engin – a ensuite été constatée, sonnant le glas de la mission. « Il nous faut encore un peu de temps pour comprendre les prochaines étapes », a indiqué Stéphane Israël. C’est en effet le second échec de la petite fusée Vega en trois lancements : le 11 juillet 2019, elle avait été détruite au-dessus de l’Atlantique en raison d’une défaillance du dôme avant du moteur du deuxième étage Z23. Le retour en vol s’était bien passé pour la seizième mission du 3 septembre. Ce nouvel échec risque de mettre en difficulté Arianespace sur le marché des petits lanceurs » lit-on dans les colonnes du « Monde ».

Le satellite qui a été baptisé en référence au dieu gaulois de la foudre faisait partie d’un programme d’étude des orages du Centre national d’études spatiales (CNES). Les chercheurs français voulaient étudier de plus près les couches supérieures de l’atmosphère et leur rôle et liens avec les orages : « le satellite de 180 kg conçu par la France devait être placé en orbite héliosynchrone, à 670 kilomètres de la Terre, pour observer pendant deux à quatre ans les mystérieux « événements lumineux transitoires » au-dessus des orages, à l’aide de ses huit instruments. Avec un objectif : essayer de les caractériser et de préciser leur rôle dans la physico-chimie de l’atmosphère » précise le quotidien français.