L’Ademe a conçu l’Ecobalyse
L’Ecobalyse, fruit d’une collaboration entre le gouvernement et l'Ademe, sera un outil de transparence, octroyant un score environnemental, le « planet-score », à chaque article de mode. Ce dernier est calculé selon divers facteurs tels que la consommation d’eau, la durée de vie du textile, l’utilisation de produits chimiques, l’émission de microplastiques, et l’influence de la fast fashion. L’enjeu ? Fournir aux consommateurs et aux professionnels les clés pour une mode plus respectueuse de notre planète.
La question de l'évaluation et de la pondération des différents critères environnementaux reste encore inconnue et sujette à débat. Le gouvernement prévoit d’en dévoiler un peu plus le 4 avril 2024. Comment, en effet, comparer objectivement l’impact d’un vêtement acrylique, issu de la pétrochimie et produit outre-mer, à celui d’un pull en laine, plus local mais potentiellement gourmand en ressources hydriques ? La réponse à cette question complexe est attendue avec la publication de la méthode de calcul officielle.
La question de l'évaluation et de la pondération des différents critères environnementaux reste encore inconnue et sujette à débat. Le gouvernement prévoit d’en dévoiler un peu plus le 4 avril 2024. Comment, en effet, comparer objectivement l’impact d’un vêtement acrylique, issu de la pétrochimie et produit outre-mer, à celui d’un pull en laine, plus local mais potentiellement gourmand en ressources hydriques ? La réponse à cette question complexe est attendue avec la publication de la méthode de calcul officielle.
L’Ecobalyse ne sera pas obligatoire pour l’industrie de la mode
Initialement envisagée comme une obligation, l’adoption de l’Ecobalyse se fera sur une base volontaire, dans l'optique d'une mise en œuvre effective d'ici le milieu de l'année 2025. Un changement de politique qui devrait avoir des effets très négatifs sur l’efficacité de la mesure. Faute d’obligation, il y a fort à parier que seules les entreprises vertueuses l’afficheront, alors que la fast-fashion et le prêt-à-porter bas-de-gamme omettront tout simplement d’informer leurs clients de l’impact écologique de leurs achats.
Pourtant, l’urgence d’agir en faveur d'une industrie textile plus verte ne fait pas débat. Elle est soulignée par les chiffres alarmants publiés par le ministère de la Transition écologique, montrant que ce secteur est un consommateur majeur d’eau potable et un important émetteur de gaz à effet de serre. Sans une évolution des pratiques actuelles, son empreinte carbone pourrait représenter un quart des émissions globales d’ici 2050.
Pourtant, l’urgence d’agir en faveur d'une industrie textile plus verte ne fait pas débat. Elle est soulignée par les chiffres alarmants publiés par le ministère de la Transition écologique, montrant que ce secteur est un consommateur majeur d’eau potable et un important émetteur de gaz à effet de serre. Sans une évolution des pratiques actuelles, son empreinte carbone pourrait représenter un quart des émissions globales d’ici 2050.