L’ouverture du marché a conduit à des pratiques commerciales plus que discutables
Pixabay/jplenio
L’ouverture du marché de l’énergie, et en l’occurrence de l’électricité, devait permettre aux ménages français de faire des économies en lançant une concurrence jusque-là inexistante. Actée par la loi Nome de 2011, elle n’aura finalement que permis une offre aux prix en moyenne de 6% inférieurs à ceux d’EDF « avec souvent quelques services en moins », déplore la CLCV.
Mais les ménages auront surtout subi l’augmentation de pratiques douteuses : « la seule action tangible des opérateurs alternatifs est un recours puissant aux pratiques commerciales trompeuses et agressives », estime l’association. Un démarchage « qui tourne à l’intimidation et au mensonge » car les fournisseurs alternatifs d’électricité « ne peuvent pas réellement se différencier dans le prix ou la qualité » par rapport au fournisseur historique EDF.
Mais les ménages auront surtout subi l’augmentation de pratiques douteuses : « la seule action tangible des opérateurs alternatifs est un recours puissant aux pratiques commerciales trompeuses et agressives », estime l’association. Un démarchage « qui tourne à l’intimidation et au mensonge » car les fournisseurs alternatifs d’électricité « ne peuvent pas réellement se différencier dans le prix ou la qualité » par rapport au fournisseur historique EDF.
Le retour du monopole faute d’innovation
Ce constat, accablant, de l’échec de l’ouverture du marché conduit la CLCV à demander que cesse, à l’horizon de 2025, le « système d’entente qui vise à promouvoir coûte que coûte la concurrence ». Un système qui n’est pas positif pour les consommateurs et dont l’échec est lié à « l’absence d’innovation de rupture ». Sans ces innovations, qui ont au contraire existé dans d’autres domaines comme les télécoms, souligne l’association, l’ouverture du marché ne semble pas avoir de sens.
La fin de cette incitation à la concurrence devrait d’ailleurs aboutir « probablement à un retour à un quasi-monopole puisque les opérateurs alternatifs ne sont pas naturellement compétitifs ». La CLCV souligne néanmoins qu’il ne s’agit pas là d’une interdiction de concurrence mais d’une stabilisation du marché, dans l’attente que de nouvelles technologies et offres réellement disruptives soient naturellement compétitives face aux tarifs d’EDF.
La fin de cette incitation à la concurrence devrait d’ailleurs aboutir « probablement à un retour à un quasi-monopole puisque les opérateurs alternatifs ne sont pas naturellement compétitifs ». La CLCV souligne néanmoins qu’il ne s’agit pas là d’une interdiction de concurrence mais d’une stabilisation du marché, dans l’attente que de nouvelles technologies et offres réellement disruptives soient naturellement compétitives face aux tarifs d’EDF.