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Une aubergine, un abricot pour dire tout autre chose. Puisqu’il n’y a pas sur Facebook et les réseaux sociaux des émojis potaches, il n’est pas étonnant de voir des palliatifs émergés. D’autant que sur les plateformes virtuelles, on le voit pour le pire, les comportements sont désinhibés des réflexes élémentaires de courtoisies et de décence. Une réalité qui est sans surprise, reçue avec un peu trop de gravité par Facebook, paniqué à l’idée d’être une fois de plus soupçonné de connivence avec ce qu’il se fait de pire. « N'est-il plus autorisé d'utiliser les émojis suggestifs aubergine et pêche sur Facebook ? Des médias s'en sont récemment fait l'écho. Mais il est néanmoins encore possible pour la majorité des membres du réseau social de publier de tels contenus fréquemment détournés pour représenter un phallus et des fesses » problématise 20 Minutes .
Si l’on n’en est pas à l’interdiction, des modifications de la charte « Standards de la communautés » ont été effectués. Une prise au sérieux qui peut sembler excessive mais qui s’inscrit en fait dans un contexte beaucoup plus grave. Le réseau social est en effet confronté au fléau de la prostitution avec de nouvelles pratiques de racolage qui utilisent les réseaux sociaux de façon plus ou moins suggestives. « On y apprend que «des émojis ou des séries d'émojis généralement considérés comme sexuels ou considérés comme sexuels dans le contexte» ne peuvent pas être publiés. Mais cela ne concerne que certains cas. Cette règle est en effet insérée dans la section concernant les sollicitations sexuelles et vise à lutter contre la prostitution en ligne. Ainsi, pour être contrevenant, le contenu doit consister en « une sollicitation ou une offre sexuelle implicite ou indirecte », explique Facebook, qui veut ainsi lutter contre les publications faisant la promotion des travailleurs et travailleuses du sexe » ajoute le quotidien gratuit.
Si l’on n’en est pas à l’interdiction, des modifications de la charte « Standards de la communautés » ont été effectués. Une prise au sérieux qui peut sembler excessive mais qui s’inscrit en fait dans un contexte beaucoup plus grave. Le réseau social est en effet confronté au fléau de la prostitution avec de nouvelles pratiques de racolage qui utilisent les réseaux sociaux de façon plus ou moins suggestives. « On y apprend que «des émojis ou des séries d'émojis généralement considérés comme sexuels ou considérés comme sexuels dans le contexte» ne peuvent pas être publiés. Mais cela ne concerne que certains cas. Cette règle est en effet insérée dans la section concernant les sollicitations sexuelles et vise à lutter contre la prostitution en ligne. Ainsi, pour être contrevenant, le contenu doit consister en « une sollicitation ou une offre sexuelle implicite ou indirecte », explique Facebook, qui veut ainsi lutter contre les publications faisant la promotion des travailleurs et travailleuses du sexe » ajoute le quotidien gratuit.