L’industrie se porte bien, le BTP continue de souffrir
Cependant, cette stabilité apparente masque des différences importantes entre les secteurs. L'industrie, par exemple, a continué à embaucher, ajoutant 6 400 emplois, ce qui représente une augmentation de 0,2%. Depuis la crise sanitaire, ce secteur a créé près de 96 000 emplois, suggérant une lente mais continue réindustrialisation.
Le secteur de la construction, en revanche, traverse une période difficile. Pour le sixième trimestre consécutif, il a perdu des emplois, avec une baisse de 0,4%, soit 6 300 postes en moins. Sur un an, la diminution est de 1,5%, ce qui équivaut à 24 100 emplois perdus.
Le secteur de la construction, en revanche, traverse une période difficile. Pour le sixième trimestre consécutif, il a perdu des emplois, avec une baisse de 0,4%, soit 6 300 postes en moins. Sur un an, la diminution est de 1,5%, ce qui équivaut à 24 100 emplois perdus.
L’emploi dans les services sauve le trimestre
Le secteur tertiaire marchand, habituellement moteur de l'emploi, a également vu sa croissance ralentir. Hors intérim, il n'a enregistré qu'une faible augmentation de 0,1%, soit 6 300 emplois. L'intérim, quant à lui, a subi une forte baisse de 2,7%, ce qui représente une perte de 20 500 postes.
Le secteur tertiaire non marchand a légèrement mieux performé, avec une augmentation de 0,3%, ajoutant 8 300 emplois. Ce secteur dépasse désormais de 6,1% son niveau d'avant-crise. L'agriculture, pour sa part, a continué de perdre des emplois, avec une diminution de 0,7%, soit 2 100 postes en moins.
Les prévisions pour les mois à venir sont mitigées. L'Insee prévoit une progression modérée de l'emploi total de 0,1% par trimestre pour le reste de l'année, ce qui pourrait aboutir à une augmentation nette de 185 000 postes d'ici fin 2024.
Le secteur tertiaire non marchand a légèrement mieux performé, avec une augmentation de 0,3%, ajoutant 8 300 emplois. Ce secteur dépasse désormais de 6,1% son niveau d'avant-crise. L'agriculture, pour sa part, a continué de perdre des emplois, avec une diminution de 0,7%, soit 2 100 postes en moins.
Les prévisions pour les mois à venir sont mitigées. L'Insee prévoit une progression modérée de l'emploi total de 0,1% par trimestre pour le reste de l'année, ce qui pourrait aboutir à une augmentation nette de 185 000 postes d'ici fin 2024.