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En avril 2019, les redevances aéroportuaires vont augmenter de près de 3%. Une décision qui est justifiée par la recherche de financement de 800 millions d’euros d’investissements. De manière assez naturelle, cette hausse devrait avoir des répercussions sur les prix des billets. « Une mauvaise nouvelle pour les habitués de l'avion mais aussi pour les compagnies aériennes, qui dénoncent cette nouvelle augmentation. La Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam), qui regroupe des compagnies aériennes françaises et étrangères, affirme que les charges aéroportuaires ont augmenté de 130% depuis l'année 2000 » commente RTL .
Le fait qu’il s’agisse d’une augmentation française et non européenne n’est pas non plus une bonne nouvelle pour les aéroports français dont l’attractivité n’est pas toujours garantie face aux autres terminaux de l’Union européenne.
Autre perdant, les sociétés françaises. « Ces charges devraient davantage pénaliser les compagnies aériennes françaises. La Fnam souligne auprès de RTL.fr que chaque compagnie aérienne a sa propre politique commerciale mais que la concurrence internationale est à prendre en compte. De nombreuses plateformes permettent en effet de comparer les prix des billets de différentes compagnies pour une même destination, le client privilégiant le billet le moins cher » continue la radio.
Pour ce qui est des voyageurs, l’augmentation des billets est quasiment assurée. En effet, alors que les compagnies auraient pu chercher à encaisser cette hausse sans changer leurs offres commerciales, plusieurs signaux laissent penser que ce ne sera pas le cas. « En règle générale, pour ne pas être pénalisées lors de telles augmentations, les entreprises peuvent rogner sur leurs marges, explique la Fnam. Mais le PDG de Lufthansa Carsten Spohr a dores et déjà annoncé que le prix d'un billet d'avion simple pour l'Europe passerait de 29 à 35 euros » conclue l’article de RTL. On voit mal pourquoi la concurrence ne suivrait pas le mouvement de la hausse des prix des billets.
Le fait qu’il s’agisse d’une augmentation française et non européenne n’est pas non plus une bonne nouvelle pour les aéroports français dont l’attractivité n’est pas toujours garantie face aux autres terminaux de l’Union européenne.
Autre perdant, les sociétés françaises. « Ces charges devraient davantage pénaliser les compagnies aériennes françaises. La Fnam souligne auprès de RTL.fr que chaque compagnie aérienne a sa propre politique commerciale mais que la concurrence internationale est à prendre en compte. De nombreuses plateformes permettent en effet de comparer les prix des billets de différentes compagnies pour une même destination, le client privilégiant le billet le moins cher » continue la radio.
Pour ce qui est des voyageurs, l’augmentation des billets est quasiment assurée. En effet, alors que les compagnies auraient pu chercher à encaisser cette hausse sans changer leurs offres commerciales, plusieurs signaux laissent penser que ce ne sera pas le cas. « En règle générale, pour ne pas être pénalisées lors de telles augmentations, les entreprises peuvent rogner sur leurs marges, explique la Fnam. Mais le PDG de Lufthansa Carsten Spohr a dores et déjà annoncé que le prix d'un billet d'avion simple pour l'Europe passerait de 29 à 35 euros » conclue l’article de RTL. On voit mal pourquoi la concurrence ne suivrait pas le mouvement de la hausse des prix des billets.