Une hausse du prix du tabac liée à une hausse des taxes
La promesse gouvernementale de stabiliser les taxes sur le tabac en 2024 semble être contredite par les faits. En effet, en 2022, un changement réglementaire a été décidé et il lie désormais l'imposition du tabac à l'inflation de l'année précédente (N-1). Auparavant, c’était l’inflation N-2 qui était prise en compte, ce qui n’aurait pas changé le fait que le prix augmentera en 2024, mais bien le montant de la hausse. Mais ce n’est pas tout : la suppression du plafond de hausse des taxes, auparavant de 1,75%, permet au prix de grimper.
Il faut dire que le prix du tabac est quasi-intégralement composé de taxes. Ces dernières représentent 80% du prix d’un paquet de cigarettes. Alors quand l’inflation est élevée et qu’elle s’applique aux taxes sur le tabac, la facture est salée. Selon les premières estimations, en fonction des marques, l’augmentation du prix dès le 1er janvier 2024 sera comprise en 40 et 50 centimes d’euro.
Il faut dire que le prix du tabac est quasi-intégralement composé de taxes. Ces dernières représentent 80% du prix d’un paquet de cigarettes. Alors quand l’inflation est élevée et qu’elle s’applique aux taxes sur le tabac, la facture est salée. Selon les premières estimations, en fonction des marques, l’augmentation du prix dès le 1er janvier 2024 sera comprise en 40 et 50 centimes d’euro.
L'augmentation du prix du tabac se poursuivra après 2024
Cette augmentation n'est pas sans conséquences pour les fumeurs, dont le budget sera directement affecté. Si les fabricants de tabac répercutent intégralement l'augmentation des taxes, comme le suggère Romain Laroche de Seita au journal Les Echos, le prix d'un paquet standard pourrait augmenter de 43 centimes. Les marques haut de gamme, telles que Dunhill ou Marlboro Red, pourraient voir leur prix franchir la barre des 12 euros dès le début de l'année. À long terme, le prix moyen pourrait même atteindre 13 euros, selon les prévisions du ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave.
Un coup dur pour le portefeuille des ménages qui est une nouvelle fois inégalement réparti. Les études sociologiques dévoilent en effet depuis plusieurs années une tendance : les ménages les plus riches fument de moins en moins, alors que les ménages les plus pauvres continuent de consommer massivement des cigarettes.
Un coup dur pour le portefeuille des ménages qui est une nouvelle fois inégalement réparti. Les études sociologiques dévoilent en effet depuis plusieurs années une tendance : les ménages les plus riches fument de moins en moins, alors que les ménages les plus pauvres continuent de consommer massivement des cigarettes.