Creative Commons - Pixabay
Surveiller les prix des concurrents pour s’aligner c’est acceptable. Discuter avec eux pour se mettre d’accord sur un prix pour pas que la concurrence ne fasse baisser les marges, c’est non. Des sociétés qui fabriquent du matériel électrique viennent d’être perquisitionnées dans le cadre de soupçons à ce sujet. Parmi elles, Schneider Electric, Legrand, Sonepar et Rexel. « Douze perquisitions ont été menées jeudi 6 septembre chez différents fabricants de matériel électrique, dans le cadre d'une enquête sur des soupçons d'entente illicite sur les prix. Parmi les sociétés concernées : Legrand et Schneider Electric. Les perquisitions se sont déroulées dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 7 juin dernier par le Parquet de Paris des chefs "d'entente illicite, "faux et usage de faux", "abus de confiance", "abus de biens sociaux", "blanchiment de fraude fiscale", "corruption d'agents privés et corruption d'agents publics" » annonce France TV Info , le jour des interventions policières.
Tout a commencé lorsqu’une information judiciaire a été ouverte en avril dernier après des signalements de l’Autorité de la concurrence et l’Agence française anticorruption. « Ce système permet de contrôler les tarifs finaux pratiqués par les distributeurs et de tirer les prix vers le haut. Son principe ? L'industriel "fixe des prix de gros élevés, qui ne permettent pas à ces distributeurs de gagner correctement leur vie" et en contrepartie "l'industriel leur accorde, pour chaque marché, un prix dérogé, c'est-à-dire une autorisation de vendre moins cher au client final", explique le site d'information. Puis le fabricant"verse de l'argent aux distributeurs, sous forme d'avoir, pour compenser leur perte de marge" » écrivait Mediapart cité par France Info. De leur côté les entreprises ont réagi avec pudeur sans revenir sur le fond des accusations. Scheinder Electric a ainsi seulement fait savoir par communiqué que les informations sur les perquisitions étaient correctes et que le groupe collaborait avec la justice.
Tout a commencé lorsqu’une information judiciaire a été ouverte en avril dernier après des signalements de l’Autorité de la concurrence et l’Agence française anticorruption. « Ce système permet de contrôler les tarifs finaux pratiqués par les distributeurs et de tirer les prix vers le haut. Son principe ? L'industriel "fixe des prix de gros élevés, qui ne permettent pas à ces distributeurs de gagner correctement leur vie" et en contrepartie "l'industriel leur accorde, pour chaque marché, un prix dérogé, c'est-à-dire une autorisation de vendre moins cher au client final", explique le site d'information. Puis le fabricant"verse de l'argent aux distributeurs, sous forme d'avoir, pour compenser leur perte de marge" » écrivait Mediapart cité par France Info. De leur côté les entreprises ont réagi avec pudeur sans revenir sur le fond des accusations. Scheinder Electric a ainsi seulement fait savoir par communiqué que les informations sur les perquisitions étaient correctes et que le groupe collaborait avec la justice.